- n° 3324 - pp. 28-39
Thème : AIDE SOCIALE
Lily, 15 ans, morte à l'ASE en 2024 ; Denko, 17 ans, mort à l'ASE en 2017 ; Lisa, 3 ans, morte à l'ASE en 2024...Ou encore Awa, MNA décédée faute de soins, fin 2024, seule dans un appartement mis à disposition par une Mecs. Et puis il y a tous ceux qui ont été maltraités, battus, violés en toute impunité. En octobre dernier, le procès de Châteauroux braquait les projecteurs sur les agissements d'un réseau de familles ayant accueilli, sans agrément et dans des conditions indignes, une soixantaine de mineurs pourtant sous la responsabilité du conseil régional du Nord. La multiplication de ces faits divers illustre un problème structurel : l'absence de taux d'encadrement et le manque de contrôle, que les enfants soient placés en accueil collectif ou individuel. Deux revendications centrales qui ne cessent de porter des professionnels eux aussi malmenés.
(Note de l'éditeur)
Sommaire :
-Le talon d'Achille de la protection de l'enfance
-Les assistants familiaux sur le banc des accusés ?
-A bout de souffle, les pouponnières enfin en chantier
-Enfants à l'hôtel : "on a juste changé l'enseigne"
-Anne Raynaud : "Instaurer un taux d'encadrement, c'est valider un système qui doit être repensé"
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Lily, 15 ans, morte à l'ASE en 2024 ; Denko, 17 ans, mort à l'ASE en 2017 ; Lisa, 3 ans, morte à l'ASE en 2024...Ou encore Awa, MNA décédée faute de soins, fin 2024, seule dans un appartement mis à disposition par une Mecs. Et puis il y a tous ceux qui ont été maltraités, battus, violés en toute impunité. En octobre dernier, le procès de Châteauroux braquait les projecteurs sur les agissements d'un réseau de familles ayant accueilli, sans ...
PROTECTION DE LA MERE ET DE L'ENFANT
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