Documents GOMEZ Conchita 7 résultats

La dépendance tabagique est une maladie grave et chronique. Même après avoir arrêté, la fumeuse ne sera jamais à l'abri d'une rechute, en particulier après l'accouchement, le retour au domicile ou le congé postnatal. La prise en charge de cette dépendance est au cœur de l'accompagnement des mères et des pères en devenir dans le cadre du suivi prénatal. La mobilisation des sages-femmes et des autres professionnels de la périnatalité peut contribuer à un meilleur contrôle du tabagisme.[-]

L'opinion d'étudiants sages-femmes sur la websérie "Je suis enceinte, j'arrête de fumer" sur Facebook, dont les concepteurs ont eu recours au marketing social, a été recueillie par questionnaire. La majorité des répondants ont trouvé les vidéos pertinentes et attractives, et les informations claires et compréhensibles. Ils comprennent l'utilité du marketing social dans la prévention en santé. Ils comptent utiliser cet outil dans leur future pratique clinique.[-]

Une étude qualitative a été réalisée auprès de 20 femmes primipares ou multipares ayant arrêté de fumer en prénatal, réparties en deux groupes selon la reprise déclarée ou non du tabagisme dans le post-partum. Les consommations occasionnelles d'alcool constituent un facteur déterminant de rechute. Le stress lié à la prise de poids durant la grossesse, la douleur pendant ou après l'accouchement, le tabagisme passif ou la présence d'un conjoint fumeur et la charge mentale au retour à la maison représentent les autres facteurs déclarés de risque. À l'inverse, l'allaitement maternel est un facteur protecteur. Une prise en charge adaptée doit être proposée aux couples fumeurs en anté- et postnatal.[-]