Documents MC - INFORMATIONS 45 résultats

Pour la treizième année consécutive, la MC publie le baromètre de la facture hospitalière. Ce baromètre hospitalier est l'un des outils qui permet à la MC d'accompagner ses membres dans la paysage complexe des soins de santé et de leur montrer la voie vers des soins de qualité accessibles financièrement. Ce baromètre lui permet également d'envoyer des signaux aux autorités et au monde hospitalier afin de corriger à temps les tendances qui exercent un impact négatif sur le patient.[-]

Dans cet article, les auteurs analysent les dépenses en médicaments de la population belge (= membres MC extrapolés), ainsi que le nombre de personnes qui se sont vues délivrées au moins un conditionnement d'un médicament par un pharmacien dans une officine publique. Grâce à ces chiffres, ils déterminent quels groupes thérapeutiques représentent les plus grandes dépenses. Ils présentent alors le Top10, qui va des immunosuppresseurs aux antidépresseurs. Ils analysent alors les caractéristiques des personnes qui ont acheté de tels médicaments (âge, sexe, entre autres). Ils se posent ensuite la question suivante : ces dépenses sont-elles évitables ? En effet, ils remarquent que parmi les dix groupes thérapeutiques les plus importants en termes de dépenses, la consommation de huit groupes peut être liée à notre mode de vie. [-]

La qualité des services offerts en maisons de repos et, en particulier, le traitement des problèmes de santé mentale
des résidents sont des sujets sur lesquels trop peu d'informations sont disponibles. La Mutualité chrétienne a déjà mis en évidence dans plusieurs études une consommation élevée d'antidépresseurs parmi les ainés et dans les institutions pour personnes âgés. Cet article montre que peu d'éléments semblent avoir changé dans le traitement des problèmes de santé mentale des personnes âgées qui résident dans des institutions. Autour de 42% des résidents MC en maisons de repos en 2014 ont consommé des antidépresseurs durant au moins 30 jours, 21% se
sont vu prescrire des antipsychotiques. Une analyse des types de médicaments prescrits montre qu'un résident sur quatre consomme des antidépresseurs considérés comme inappropriés pour les personnes âgées. Des différences importantes persistent entre maisons de repos. Une comparaison avec des membres similaires mais soignés à domicile et une analyse de la consommation d'un groupe de membres avant et après l'entrée en maison de repos montrent que, globalement, la consommation de ces médicaments est plus élevée en maison de repos que dans les groupes de références.[-]

Dix ans après une première étude du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE), l'Agence InterMutualiste (AIM) a réalisé une nouvelle comparaison du coût et de la qualité des soins dans les deux systèmes de soins de première ligne belges : à l'acte et dans les centres forfaitaires de première ligne, souvent appelés "maisons médicales au forfait". La dispersion de ces résultats entre les différentes maisons médicales a ensuite également été étudiée. Il en ressort que le système forfaitaire est performant en termes de coûts, de qualité et d'accessibilité et a en ce sens sa place dans notre système de soins de santé. L'analyse révèle également des disparités parfois importantes entre maisons médicales, en particulier en termes d'économies réalisées en deuxième ligne. Cela démontre que le mode de financement à lui seul ne suffit pas pour garantir les bons résultats observés et que des analyses plus approfondies seraient nécessaires.[-]

Vieillissement et santé mentale, deux thèmes particulièrement tabous et sujets à la stigmatisation. Cependant, face à l'augmentation des besoins dans ce domaine particulier, le Centre fédéral d'expertise en soins de santé (KCE) a décidé de consacrer un rapport complet à la question de la santé mentale des personnes âgées avec comme question principale : « Faut-il créer un réseau de soins de santé mentale spécialisé pour les personnes âgées ? ». En effet, si en Belgique les jeunes et les adultes disposent de réseaux spécifiques de soins de santé mentale, notamment via la réforme PSY107, ce n'est pas le cas
des personnes âgées. Alors, est-ce nécessaire ?[-]

Nos soins de santé se trouvent à la croisée des chemins. Le vieillissement, le nombre croissant de malades chroniques et des traitements innovants mais extrêmement onéreux nous placent face à des défis majeurs. Nous ne pourrons les relever que si nous sommes prêts à envisager la santé sous un angle différent. Si nous voulons que nos soins de santé restent qualitatifs, abordables et accessibles, nous devons oser faire des choix. Avec son mémorandum pour les prochaines élections fédérales, régionales et européennes, la MC veut participer au choix du cap à suivre. En tant que mutualité santé, la MC aimerait relever le défi consistant à construire, avec les décideurs politiques, une société saine.[-]

Il y a une amélioration des informations financières communiquées par les hôpitaux via leur site internet par rapport à 2013. Toutefois, l'effet de cette amélioration sur le terrain reste limité. Bien qu'une attention accrue y soit accordée, la communication spontanée sur le sujet demeure insuffisante. Le patient doit encore trop souvent rechercher lui-même des informations sur le prix et ne reçoit que rarement ces informations préalablement à son hospitalisation. L'estimation des coûts n'est pas encore, elle non plus, totalement entrée dans la pratique.[-]