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Mi 2014, la CNAPD publiait la brochure "L'engagement des jeunes Belges en Syrie". Depuis, le conflit syrien a continué et continue d'évoluer. Ainsi, si l'analyse des causes et la présentation des acteurs restaient pertinentes, il fallait lui ajouter une extension géographique (avancée de Daesh en Irak et en Syrie ; intervention militaire essentiellement occidentale dans les deux pays) et considérer que certains des groupes rebelles présents en Syrie se combattent désormais également mutuellement (notamment contre Daesh dont l'objectif est l'instauration d'un califat dans cette région contrairement à d'autres groupes rebelles qui combattent le gouvernement Syrien). N'oublions pas non plus les nombreux attentats dont ceux de Paris et Bruxelles qui accentuent encore la problématique et rendent les causes de la radicalisation, celles du départ des jeunes en Syrie, les limites de la « lutte contre le terrorisme » et l'analyse géopolitique toujours plus brûlante actualité. Pour ces nombreuses raisons, la CNAPD a donc décidé de mettre à jour la brochure et d'en publier une nouvelle qui intègre les événements entre 2014 et 2016.[-]

La Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie (CNAPD) est une plateforme qui regroupe, depuis 1970, une quarantaine d'associations de jeunesse et d'éducation permanente progressistes.
Fondamentalement pacifiste, la Coordination se donne pour objectif de sensibiliser, entre autres, aux questions de désarmement nucléaire, de terrorisme, de participation citoyenne et de démocratie. Elle informe sur les raisons des conflits et les phénomènes de violence. [-]

Le Décret de la Fédé­­­­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­­­tion Wallo­­­­­­­­­­­­­­­nie-Bruxelles qui défi­­­­­­­­­­­­­­­nit les missions prio­­­­­­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­­­­­­taires de l'en­­­­­­­­­­­­­­­sei­­­­­­­­­­­­­­­gne­­­­­­­­­­­­­­­ment présente la liste des matières indis­­­­­­­­­­­­­­­pen­­­­­­­­­­­­­­­sables à l' « instruc­­­­­­­­­­­­­­­tion » des enfants. Dans cette liste, après le français, les maths et les langues étran­­­­­­­­­­­­­­­gères, mais avant les sciences, l'his­­­­­­­­­­­­­­­toire et la citoyen­­­­­­­­­­­­­­­neté, figure « l'im­­­­­­­­­­­­­­­por­­­­­­­­­­­­­­­tance des arts, de l'édu­­­­­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­­­­­tion aux médias et de l'ex­­­­­­­­­­­­­­­pres­­­­­­­­­­­­­­­sion corpo­­­­­­­­­­­­­­­relle ». Pour­­­­­­­­­­­­­­­tant, très peu de place est accor­­­­­­­­­­­­­­­dée, dans notre ensei­­­­­­­­­­­­­­­gne­­­­­­­­­­­­­­­ment, aux cours artis­­­­­­­­­­­­­­­tiques et d'ex­­­­­­­­­­­­­­­pres­­­­­­­­­­­­­­­sion créa­­­­­­­­­­­­­­­tive. Pour ceux qui subsistent, ils sont souvent relé­­­­­­­­­­­­­­­gués à une sorte de sous-statut par rapport aux cours « clas­­­­­­­­­­­­­­­siques ».[-]

En théorie donc, l'égalité est le cadre et l'horizon de nos sociétés modernes. Mais la réalité est évidemment tout autre. Le combat fondamental des équipes populaires se révèle toujours plus vital. Pour le rappeler, ce numéro de Contrastes articulé autour de cinq points de vue sur l'égalité : philosophique, économique, anthropologique, lié au genre et sanitaire. Un sixième point de vue introduit le dossier, celui porté sur le slogan des Equipes populaires : "Un mouvement de citoyen-ne.s pour construire l'égalité". Chacun de ces points de vue rappelle la justesse des revendications et de l'engagement pour une société réellement égalitaire.[-]