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Comment fonctionne la violence conjugale ? Quels en sont les mécanismes ? Comment se déroulent le cycle et la spirale de la violence ? Qui sont les hommes violents ? Que disent-ils ? Que ressentent-ils ? Qui sont les femmes violentées ? Comment vivent-elles les violences qu'elles subissent ? Quels sont les rapports entre violence et sexualité ? Pourquoi les femmes restent-elles avec un conjoint violent ? Pourquoi partent-elles ? Quelles sont les réactions masculines à leur départ ? Existe-t-il des hommes battus par leur compagne ? Qui sont-ils ?[-]

L'ambition du "Dictionnaire de la violence et du crime" est de couvrir le vaste champ de la criminologie, conçue comme une science et une anthropologie spécifiques, dont l'objectif principal est de mettre à jour les causes, les effets et les traitements caractéristiques des comportements violents, depuis l'éducation jusqu'à la prévention, l'organisation de la vie sociale, la répression et la thérapie. Issu de nombreuses années de recherches et d'étude, ce dictionnaire présente de manière claire et systématique l'ensemble des concepts, théories, méthodes et auteurs qui, sur un plan international, constituent la base de la culture criminologique, nécessairement multidisciplinaire, indispensable à tout renouvellement dans l'approche des problèmes de violence et de délinquance. Le recours quotidien à un tel ouvrage de consultation devrait assurer - à tous ceux qui, dans une large diversité de motivations, de fonctions professionnelles et de responsabilités sociales, sont concernés par la criminalité, la violence, la toxicomanie, la violence urbaine, l'insécurité, les déviances et leurs conséquences individuelles et collectives - de solides références dont l'ouverture internationale contribuera à l'équilibre des idées et à l'efficacité des décisions.[-]

Dans la société contemporaine, la violence est sur le devant de la scène. Comprendre cette violence et la prévenir est une préoccupation majeure. Ce livre, fondé sur la théorie relationnelle de Palo Alto, décrit un modèle d'interventions d'urgence, fonctionnant depuis 1975 en Californie du Nord. Les auteurs analysent les violences familiales et ce que sont les principes de communication dans des situations dangereuses et de stress à hauts risques, principes développés et confirmés par leur pratique clinique. Les façons d'intervenir, de l'appel téléphonique à l'arrivée sur la scène du conflit et aux stratégies précises pour apaiser la violence et la prévenir dans le futur, sont expliquées en détail. La collaboration d'une police discrète mais efficace fait partie de la pratique. Des techniques d'intervention pour chaque situation grave sont décrites : hospitalisation des malades mentaux, intervention auprès des couples violents, des femmes battues, des enfants maltraités et abusés sexuellement, assistance dans les cas d'inceste, de viol et de suicide.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]

Le sport occupe une part croissante de nos loisirs. Comment expliquer son rôle ? A-t-il pour fonction de libérer les tensions que créent les contraintes de la société ? Pourquoi le football, le rugby ou encore la boxe, apparus en Angleterre, ont-ils été adoptés dans le monde entier, alors que le cricket ne s'est répandu que dans les pays du Commonwealth ? A quoi correspondent les violences des supporters et des hooligans ? Norbert Elias voit dans le sport un laboratoire privilégié pour réfléchir sur les rapports sociaux et leur évolution.[-]

L'agressivité et la violence sont quotidiennement traitées dans les psychothérapies psychanalytiques de groupe et dans les institutions. Enfant, adolescent, adulte, l'individu humain, à tous les âges de la vie, est aux prises avec des processus qui lui font violence et provoquent sa violence en retour. Les pratiques soignantes dans les institutions sont des lieux privilégiés où la violence et la destructivité peuvent trouver sinon des solutions, du moins des réponses qui les prennent en compte sans pour autant en précipiter le cours. Le groupe, par la reconnaissance des comportements agressifs dans des processus interactifs et des liens subjectifs, en permet une approche et un traitement plus immédiat. La dramatisation de l'agressivité dans les interrelations peut constituer un accès à l'élaboration de la violence que tout individu porte en lui, trace méconnue et non cicatrisée de traumas et d'expériences désagréables qui n'ont jamais vu le jour. C'est en accordant à l'agressivité la place privilégiée que lui a donné Freud que l'on peut tenter de comprendre les ressorts complexes des comportements agressifs et de la violence sous toutes ses formes. Dans quelle mesure un traitement de la violence est-il possible ? À quelles conditions un processus d'élaboration peut-il être engagé ? Ces questions constituent la trame des articles réunis dans ce numéro.[-]

Incontestablement, les femmes résistent au crime. L'approche transdisciplinaire du phénomène criminel féminin invite à un triple constat : les femmes bénéficient d'une personnalité orientée vers la sociabilité, la douceur ; celles qui deviennent criminelles présentent des défaillances psycho-culturelles et sociales profondes. A leur égard, la réaction sociale apparaît d'une sévérité certaine, sans nécessité réelle aux transgressions observées. C'est à la compréhension de tous ces aspects que l'ouvrage est dédié. Dans ce domaine, l'approche scientifique est le seul rempart aux appréciations hâtives et non fondées.[-]

Le discours populaire, largement alimenté par les média, véhicule le stéréotype de l'adolescent violent, adepte des conduites déviantes. Le discours scientifique peut contribuer à pérenniser cette image négative et déformée de l'adolescent en publiant des études épidémiologiques qui se résument souvent à un long catalogue d'événements péjoratifs (suicide, délinquance, toxicomanie...).
Le but de cet ouvrage est de permettre de repenser nos modes d'approches de la violence à l'adolescence et d'analyser les multiples visages que peut emprunter ce phénomène.

(Texte repris, en partie, au dos du livre)[-]