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Autonomes et dépendants, individualistes et fascinés par le groupe, péremptoires et sujets au doute, les adolescents sont les champions du paradoxe. Comment cerner leurs "mille visages" et les aider à franchir cette étape cruciale de leur vie ? Comment ne pas abuser de son autorité sans devenir un parent complice ? Qu'en est-il de la vie amoureuse ? Quand s'inquiéter de manifestations anxieuses ou dépressives ? Qu'est-ce qu'un adolescent "à problèmes" ? Que faire face au danger de la drogue, au risque du sida ?[-]

Cet ouvrage analyse les pratiques rééducatives auprès d'enfants en difficulté. L'expérience collective du Centre psychothérapique "Le Côteau", à Vitry-sur-Seine, a servi de fondement à cette analyse. Si l'apport des groupes rééducatifs a été, durant les deux dernières décennies, imparfaitement exploité, l'intérêt de ces pratiques dans le secteur social et médico-social est aujourd'hui redécouvert. Parallèlement, au sein des établissements scolaires, des actions spécifiques se multiplient : groupes de niveau, groupes de soutien, ateliers d'aide à la lecture, classes fractionnées; etc.[-]

Pour un nombre croissant d'enseignants, faire travailler les élèves en groupe n'est pas seulement dicté par des contraintes matérielles ; c'est une véritable méthode pédagogique qui a, en soi, valeur et signification et dont on peut attendre des bénéfices en matière de formation quel que soit le contexte dans lequel on y a recours. L'auteur propose ici aux enseignants de toutes disciplines et de tous niveaux des orientations et des outils pédagogiques pour organiser le travail en groupe, pour y préparer leurs élèves, pour évaluer l'efficacité de cette procédure et pour l'articuler aux autres situations d'apprentissage.
(Texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage)[-]

Ce livre retrace les avatars d'une notion, résume les polémiques dont elle a fait l'objet, énonce les arguments des principaux protagonistes, offre enfin un historique fouillé des méthodes susceptibles d'aider l'apprenti lecteur, de favoriser son initiation, de lui éviter ou de lui faire surmonter des échecs, autrement dit, de lui épargner une dyslexie - ou l'en libérer. L'ouvrage de Lucien Malson dissipe les malentendus en s'attaquant aux préjugés entretenus sur la dyslexie. Son but est de porter à la connaissance des enseignants et des parents concernés les pièges et les enjeux d'un débat vital pour l'avenir de l'école[-]

Paru en 1989, cet ouvrage a rencontré un succès international. A contre-courant des idées dominantes à l'époque, cet ouvrage soulignait que l'enseignement précoce du comptage joue un rôle ambivalent dans le progrès des enfants. L'auteur y analysait l'importance des dialogues où ni l'éducateur ni l'enfant ne comptent. De même, il soulignait l'importance du calcul réfléchi à l'école élémentaire. Dès lors, les idées développées dans cet ouvrage ont exercé une forte influence sur les pratiques pédagogiques des enseignants des écoles maternelles et élémentaires. La présente édition contient un essai introductif inédit qui fait le pont sur 15 ans de recherche en psychologie développementale concernant le rôle du langage, des représentations figurées et du calcul dans la conceptualisation des nombres.[-]

Être intelligent, est-ce aussi une question de méthode ? On ne sera pas étonné qu'Antoine de la Garanderie réponde : oui. Nous savons qu'il aborde cette question avec pertinence à partir de l'observation directe des gestes mentaux. Prenant quelque distance par rapport à sa pratique, il propose de recevoir des leçons qu'il appelle d'"éthique pédagogique" auprès d'un psychologue - Binet - qui a réalisé avec ses filles une véritable enquête pédagogique, et d'un philosophe - Platon - qui a eu la compréhension pédagogique des différents modes de fonctionnement de l'intelligence. Après avoir reformulé clairement son hypothèse "l'acte intelligent est le fruit d'évocations dirigées", il puise dans l'oeuvre d'Hüsserl les fondements d'une véritable pédagogie de l'intelligence, invitant les enseignants à en faire l'application. Affirmant avec force sa conviction que chacun possède des moyens de progresser, il invite à refuser le fatalité du verdict : "Il n'est pas intelligent". Le pédagogue aide chacun à connaître ses ressources et à les mettre en oeuvre.[-]

Un ouvrage qui se lit comme un roman : histoires de vie obligent, l'implication personnelle de l'auteur accompagne et illustre une réflexion de fond sur le rôle de la formation et des formateurs à l'aube d'un siècle nouveau. Le point de départ en est le passage, dans nos économies développées, d'un état de Rareté à un état d'Abondance. D'où une double crise :
- une crise des institutions, dépassées par les problèmes dus aux conséquences de l'avènement de l'abondance ;
- une crise des personnes : à une évolution économique Rareté -> Abondance correspond une évolution psychologique Besoin -> Désir : habitués, en situation de rareté, à la gestion de notre Besoin, nous sommes peu préparés à gérer notre Désir.
Notre temps est donc placé sous le signe de "l'autonomie personnelle" : il nous faut être autonomes vis-à-vis d'institutions en déclin, il nous faut être autonomes pour promouvoir notre désir. La Pédagogie du Projet se veut une pédagogie de l'autonomie : elle vise à développer notre capacité de projection, aux côtés d'une capacité d'adaptation sur-dimensionnée par la prééminence du Besoin. Gérer son Désir, c'est, plus que savoir s'adapter, savoir se projeter. Mais que projetons-nous, sinon notre Histoire, c'est-à-dire notre passé, d'une part, et la manière dont nous comptons lui donner un prolongement dans l'avenir, d'autre part ? Etre autonome, c'est se connaître pour décider de ce que l'on sera. Serons-nous capables d'ériger une société nouvelle sur la base de l'autonomie des personnes ? Serons-nous capables de bâtir une école du Désir ? Oeconomicus parviendra-t-il, comme il le souhaite tant, à devenir Désidérius ?[-]

Qu'est-ce qu'un "bon" professeur, un professeur "en difficulté" ?
La différence vient rarement de la personne, de son bagage scientifique, de la connaissance plus ou moins approfondie de la discipline enseignée...
Pour nos élèves, le professeur doit être le REFERENT, le maître, tant dans sa connaissance de la discipline, que dans sa manière de la faire passer, enfin - et c'est le plus exigeant - dans sa manière d'être. Un bon professeur doit pouvoir détenir le savoir - c'est indispensable -, le savoir-faire - c'est la mise en application -, et enfin, le savoir-être - c'est le plus difficile ![-]