Documents PADMANABHANUNNI Anita 2 résultats

Le changement climatique et le réchauffement climatique ont entraîné une augmentation de l'incidence des inondations dans le monde. Dans le contexte des récentes inondations dévastatrices dans la province du Kwazulu-Natal en Afrique du Sud, cet article explore la psychotraumatologie des catastrophes naturelles. Nous explorons l'impact des migrations internes des populations en Afrique du Sud, ainsi que l'aménagement du territoire issu de la période de l'apartheid et des inégalités qui en ont découlé, sur les conséquences des inondations. Nous nous concentrons également sur la psychotraumatologie résultant des inondations, en général, et en particulier sur les victimes des inondations dans la province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud. Nous concluons que les conséquences psychopathologiques de telles catastrophes naturelles sont ignorées ou sous-évaluées, même si elles affectent gravement les personnes concernées. Face aux prévisions de multiplication et d'intensification des évènements climatiques extrêmes, le développement de la formation à la psychotraumatologie et à la prise en charge des victimes doit être une priorité à l'avenir pour les psychologues.[-]

La guerre en Ukraine est un événement polytraumatique majeur qui donne lieu à des déplacements massifs de population. La question de l'évaluation et de la prise en charge psychologique des personnes psychotraumatisées se pose de façon urgente. De multiples pays d'accueil de réfugiés étant bien dotés en nombre de psychologues, une partie de ces professionnels intéressés devrait se mobiliser et se faire connaître pour réaliser ces actes cliniques. La priorité devrait être donnée aux psychologues formés et expérimentés pour prendre en charge les victimes. La barrière de la langue devra être surmontée. Dans un premier temps, une prise de contact ou un rapprochement auprès des dispositifs locaux et nationaux d'accueil des réfugiés serait souhaitable pour faciliter ces opérations. Des consultations en présentiel ou en distantiel, comme cela a été développé pendant la pandémie de Covid-19, sont envisageables. Des renforts en psychologues, y compris à distance, des pays accueillant le plus de réfugiés sont également souhaitables. La question de la détection, de l'évaluation et de la prise en charge des personnes psychologiquement traumatisées restées sur le territoire ukrainien est probablement encore plus massive. Que ce soit des non-combattants ou des combattants, une partie de la communauté psy internationale devrait se mobiliser, en complément des collègues locaux, pour leur apporter cette aide psychologique. Ces actions humanitaires seraient réalisables en fonction de l'évolution du conflit. Qu'il s'agisse de soutien psychologique aux réfugiés ou aux personnes sur le sol ukrainien, des modèles d'organisation et de coordination de ces actions doivent être pensés et mis en place de façon évolutive pour en optimiser l'efficacité.[-]