Autrefois on parlait surtout de dépendance – au tabac, à l'alcool, à toutes les drogues… Être accro, c'était ressentir une forme de subordination physique, physiologique même, à une substance chimique ; et c'était souffrir des douloureux symptômes du sevrage lorsqu'on tentait de s'en libérer.
Avec le temps, les psychiatres ont plaidé pour prendre aussi en compte des addictions comportementales. Les accros aux jeux d'argent ont inspiré de nouvelles recherches, rapidement étendues aux jeux vidéo, aux achats compulsifs ou encore au sexe. À tel point que des spécialistes redoutent désormais que tout devienne « addiction », y compris des habitudes ou des passions sans gravité. Comment faire la part des choses ?
Sommaire :
-Une défonce légale, illégale, mais surtout banale
-De quoi parle-t-on ?
-Pourquoi sommes-nous si vulnérables ?
-« Je suis en train d'accepter avec douceur ma dépendance »
-« Il est crucial de prendre en compte la souffrance des proches »
-« La dopamine joue un rôle clé »
-La consommation, du plaisir à la compulsion
-Workaholisme : un concept controversé
-Écrans, nos cerveaux asservis ?
[-]Autrefois on parlait surtout de dépendance – au tabac, à l'alcool, à toutes les drogues… Être accro, c'était ressentir une forme de subordination physique, physiologique même, à une substance chimique ; et c'était souffrir des douloureux symptômes du sevrage lorsqu'on tentait de s'en libérer.
Avec le temps, les psychiatres ont plaidé pour prendre aussi en compte des addictions comportementales. Les accros aux jeux d'argent ont inspiré de ...
