Pourquoi la gauche perd (dossier)
janvier 2022
814
p. 11-18
POLITIQUE ; PARTI POLITIQUE ; EUROPE ; UNION EUROPEENNE
158408
HEPN Campus
pour la gauche européenne, c'est l'hiver. Loin des espoirs suscités par leurs débuts, les nouvelles formations critiques envers la social-démocratie, Podemos en Espagne (lire « Podemos ou l'illusion du neuf ») et Die Linke en Allemagne (lire « En Allemagne, deux lignes pour un même camp »), sont elles aussi affaiblies, tandis qu'en Italie la disparition du Parti communiste, en avril 1991, a laissé le camp progressiste sans boussole (lire « L'étrange disparition du Parti communiste italien »). Incapable d'écouter les aspirations populaires et de tirer profit du mécontentement général (lire « Si les classes populaires étaient écoutées »), la gauche s'enferme souvent dans un discours où le pathos le dispute à la mièvrerie (lire « Le choix des mots »). Elle espère ainsi rassembler grâce à une rhétorique consensuelle des groupes sociaux que dorénavant tout sépare (lire « On aimerait bien, mais on ne peut plus… »).
Thème : POLITIQUE
Date encodage : 14/01/2022