Dès avril 2021, Joe Biden, fraîchement élu président, convoque un sommet international en ligne pour proclamer le retour du leadership climatique des États-Unis et annoncer à ses partenaires que, sous son autorité, son pays allait enfin joindre les actes à la parole. Un peu plus de trois ans plus tard, difficile de ne pas reconnaître la différence saisissante entre son bilan et celui de son prédécesseur républicain, qui s'était lancé dans une grande entreprise de démantèlement des réglementations environnementales, avait annoncé le retrait américain de l'Accord de Paris sur le climat de 2015 et inlassablement promu l'energy dominance, sorte de stratégie diplomatico-énergétique visant à stimuler l'extraction d'hydrocarbures de manière à utiliser les exportations de gaz et de pétrole comme des instruments de pression et d'influence sur la scène internationale.

Thème : POLITIQUE

Date encodage : 11/12/2024