Il n'y a pas si longtemps que la sexualité des adolescents est reconnue socialement (et encore n'est-ce pas vrai dans tous les pays ni toutes les cultures). Mais cette reconnaissance se double d'une obligation non écrite: pas de grossesse. La contraception médicale est passée par là. Elle débouche pour les jeunes filles sur un "devoir contraceptif" que toutes n'observent pas : d'où un certain nombre d'interruptions de grossesse avant l'âge adulte - mais aussi de grossesses menées à terme. Peut-on uniquement analyser cela en terme de manque d'information, d'échec technique de risques médicaux ? Par contre, avoir un enfant très jeune expose le plus souvent à de sérieux problèmes, non seulement financiers mais aussi psychologiques et sociaux. Les grossesses à l'adolescence, qu'elles débouchent sur un avortement ou une naissance, ne nous posent-elles donc pas surtout la question de la solidarité avec ces jeunes filles et du soutien social que nous pouvons leur apporter?

Lieu edition : Bruxelles

Thème : MATERNITE

Collection : Liens sociaux

Date encodage : 13/05/2013