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Impact émotionnel des images de guerre. Conclusion de la journée du 30 mai 2016
Décembre 2016
10
p. 853-859
PSYCHIATRIE ; CENSURE ; EMOTIONS ; GUERRE ; IMAGE ; IMPACT ; INFORMATION ; MEDIA ; TRAUMATISME ; PSYCHIQUE ; VIOLENCE ; PHOTOGRAPHIE ; TERRORISME ; ACTION MILITAIRE ; PUBLIC ; NEVROSE ; VICTIME ; AIDE AUX VICTIMES ; PRISE EN CHARGE
128470
Centre de Ressources Documentaires
L'image de la guerre ou la guerre de l'image, dilemme fondamental du thème de la journée (introduction de la présidente). Des cinq communications présentées en premier, on retiendra : l'occultation de la violence dans les photographies de la bataille de Verdun, l'effet horrifiant et démoralisant pour le public occidental des scènes atroces diffusées par les terroristes, la distance évitant la culpabilité pour I'opérateur de drone, les apports de l'imagerie cérébrale (amygdale et hippocampe) à la compréhension des mécanismes du trauma et la transformation possible de l'image traumatique dans le rêve de répétition. Ensuite, nous dirons : les médias d'aujourd'hui sont rapides, pénétrants, réalistes et émotionnants : le public peut s'informer (démarche active) au lieu d'être informé passivement ; dès le stade de la perception, l'image de violence fait lever dans le psychisme une marée émotionnelle qui bloque la chaîne des processus cognitifs. L'image de guerre suscite horreur, tristesse et compassion. Toutefois, pour lutter contre la démoralisation, les gouvernants peuvent avoir recours à la censure ou au commentaire glorieux. La forme esthétique du poème de guerre atténue d'ailleurs l'horreur de son contenu. Enfin. Le film didactique sur la névrose de guerre peut être éventuellement diffusé au public pour lui montrer que les blessés psychiques sont pris en charge, soignés et réinsérés.
N° volume : 174
Thème : PSYCHIATRIE
Date encodage : 19/01/2017