Le thème choisi est "L'enfant face à l'enfermement".
Notre pays, qui vient à peine de poser la dernière pierre du centre de détention pour mineur d'Everberg, projette la construction d'un second centre. Les mineurs étrangers en séjour irrégulier sont fréquemment détenus pour l'unique raison qu'ils ne disposent pas de papiers. Chaque année des bébés naissent en prison et de nombreux enfants ne rencontrent leurs parents qu'entre murs et barreaux. On envisage d'abaisser l'âge minimum du dessaisissement à quatorze ans et de prévoir celui-ci de manière automatique.
Peut-on considérer qu'un adolescent de cet âge est irrécupérable? L'enfermement est-il la seule réponse que nos états démocratiques peuvent apporter?
N'y a-t-il pas des alternatives constructives, durables et respectueuses de la Convention internationale des droits de l'enfant en 1989?
Comment admettre que notre pays, pourtant déjà condamné par la Cour européenne dans l'affaire de la petite Tabitha, continue à enfermer des enfants dans des centres fermés pour "illégaux" comme ce fut le cas encore récemment pour Angelica?
Quelle aide apporte-t-on aux milliers d'enfants dont un parent est détenu?
Le placement d'enfants en danger est-il une solution facile et confortable?
Quel encadrement accorde-t-on aux adolescents présentant des troubles psychiatriques?
[-]Le thème choisi est "L'enfant face à l'enfermement".
Notre pays, qui vient à peine de poser la dernière pierre du centre de détention pour mineur d'Everberg, projette la construction d'un second centre. Les mineurs étrangers en séjour irrégulier sont fréquemment détenus pour l'unique raison qu'ils ne disposent pas de papiers. Chaque année des bébés naissent en prison et de nombreux enfants ne rencontrent leurs parents qu'entre murs et barreaux. ...
