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Le baby-boom va désormais mettre le secteur des soins aux personnes âgées au pied du mur. Centré sur les derniers stades de la vie, ce secteur devra prendre un nouveau tournant. Il constituera bientôt une priorité politique, une problématique sociale, un test budgétaire et un marché économique animé. D'une part, le volume des soins va devoir fortement augmenter et d'autre part, le secteur va devoir faire face à un nouveau groupe de seniors qui seront capables de mieux s'exprimer, seront plus exigeants et auront un plus grand poids politique. Les chiffres de la réalité socioéconomique posent plus de questions qu'ils ne donnent de certitude. Le débat doit avoir lieu maintenant. Seule une politique déterminée qui ne recule pas devant de nouvelles pistes et n'a pas peur de briser d'anciens tabous sera en mesure de faire face à ce double défi. Serons-nous capables de les transformer en opportunités? Quels enseignements pouvons-nous tirer des expériences nationales et internationales? De quels leviers disposerons-nous, et quels obstacles devrons-nous vaincre? Comment s'assurer que la qualité et l'accessibilité ne déclineront pas face à l'énorme pression démographique?[-]

Plusieurs millions de réfugiés sont aujourd'hui déplacés à travers le monde. Chaque année, suite à des persécutions ethniques, politiques ou religieuses, quelques milllers d'entre eux arrivent en France pour y demander l'asile. Leur entrée sur le territoire signe une rupture avec la vie qu'ils avaient dans leur pays. Ils sont alors confrontés à une précarité sociale nouvelle et à des difficultés au plan identitaire. Cette expérience de vie difficile s'accompagne souvent de l'émergence de problèmes de santé. Ainsi, dans les hôpitaux, les dispensaires associatifs ou au sein des Centres d'accueil de Demandeurs d'Asile, les travailleurs sociaux sont chaque jour confrontés à des demandes de soins répétées de la part de ce public.
S'appuyant sur une enquête ethnographique réalisée dans une Permanence d'Accès aux Soins de Santé, l'auteur analyse dans cet ouvrage les enjeux du recours aux soins chez les demandeurs d'asile.[-]

La pauvreté ne se résume pas à un porte-monnaie vide. Elle n'est pas seulement une affaire d'argent ou de revenu moyen inférieur à une norme quelconque, c'est surtout un état de manque par rapport aux droits fondamentaux en matière de santé, de logement, d'alimentation, de développement de soi.
Ce plan vise 6 objectifs : garantir la protection sociale pour tous, la diminution de la pauvreté infantile, l'accès au marché du travail, le logement pour tous, garantir le droit aux soins de santé, et un meilleur accès aux services publics pour les groupes les plus vulnérables.[-]

Il est indéniable que la recherche et la technologie biomédicales ont permis au système de soins de s'organiser en vue de proposer à la population des moyens d'action de plus en plus performants voire audacieux. Mais il est tout aussi indéniable que la place de l'humain, tant celui qui reçoit des soins que celui qui a choisi pour métier d'en donner, gagnerait à être repensé au sein de ce système.
Dès lors, comment écarter ou, du moins, atténuer le risque de banaliser l'humain ? Pour tenter de répondre à cette question, les auteurs se fondent sur des apports philosophiques et théoriques tout en ayant recours à des partages d'expériences et d'observations.[-]

Le secteur des soins de santé dans le Tiers-Monde est confronté à de nombreux problèmes. L'offre est limitée et onéreuse, la qualité laisse à désirer, le personnel n'est que peu motivé... Tout cela n'encourage pas les patients à fréquenter les centres de santé. La création d'institutions de micro-assurance tente de remédier à cette situation, tant en Afrique qu'en Asie ou encore en Amérique Latine. Certaines de ces institutions comptent des dizaines de milliers de membres, mais il en existe également des centaines d'autres, de taille bien plus réduite. De telles organisations rassemblent la population locale et ont pour effet que les gens s'assurent contre le risque de maladie. Les institutions de micro-assurance ne se contentent pas de rassembler des moyens financiers. Elles négocient également avec le personnel médical la qualité des services offerts. En outre, elles informent leurs membres. Dans cette publication, les auteurs examinent comment les institutions de micro-assurance peuvent améliorer l'accès aux soins de santé et quels sont les autres avantages qu'elles peuvent procurer à leurs membres et au secteur de la santé.[-]