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Ecole à deux vitesses, filière courte, filière longue, écoles des quartiers sensibles et établissements d'excellence, que d'euphémismes ! Pourquoi ne pas reconnaître que le collège unique n'a jamais existé, qu'il y a en France, depuis Jules Ferry, deux écoles : celle pour les riches et celle pour les pauvres (et non les "défavorisés", nouvel euphémisme ...) ?
L'auteur montre, preuves à l'appui (données chiffrées, synthèses d'études et à partir de sa propre expérience), que tous les efforts déployés pour résoudre la quadrature du cercle - c'est-à-dire intéresser à l'école des enfants qui ont décroché - ont échoué, créant des ghettos sous prétexte de discrimination positive. Pourquoi cet échec ? Parce qu'au bout du compte, les outils d'apprentissage et les critères de sélection sont les mêmes partout, sauf quand on a, à force d'usure, renoncé à instruire tout court et que la mission pédagogique qu'on assigne à l'enseignant consiste à faire tenir tranquilles ces empêcheurs d'apprendre en rond.
(Texte repris, en partie, au dos du livre)
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Ecole à deux vitesses, filière courte, filière longue, écoles des quartiers sensibles et établissements d'excellence, que d'euphémismes ! Pourquoi ne pas reconnaître que le collège unique n'a jamais existé, qu'il y a en France, depuis Jules Ferry, deux écoles : celle pour les riches et celle pour les pauvres (et non les "défavorisés", nouvel euphémisme ...) ?
L'auteur montre, preuves à l'appui (données chiffrées, synthèses d'études et à partir ...