Documents COURTECUISSE Antoine 2 résultats

Il faut penser l'acte du suicide pour qu'il ne soit pas réduit au court-circuit qu'il représente. Nous le devons pour les morts qui habitent en nous. Pour continuer le dialogue, afin que cet acte ne rompe pas nos existences qui tiennent à l'entre-nous, au vivre ensemble. Il est important de dire quelque chose du suicide, de la mort et du mort. De trouver les mots à partir du silence requis par l'acte réalisé. La poésie nous propose de poursuivre le dialogue avec l'être dont la flamme s'est éteinte, afin de ne pas rester glacé dans le temps de l'impossible oubli.[-]

La médecine narrative montre l'intérêt de travailler l'écriture, d'être à l'écoute du récit de chacun sans être limité par l'histoire de la maladie. Elle place le sujet au centre de sa problématique. Nous invitons ici les travailleurs sociaux et infirmiers à penser différemment l'accueil, en présentant le concept de panne narrative, et ainsi à porter la plume pour nos patients précaires afin de soutenir le processus de subjectivation et de construction identitaire.[-]