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  • Documents TIBERGHIEN Denis 4 résultats

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    - n° 10 - p. 1024-1033
    Thème : PSYCHIATRIE
    Fondée en 1848, la Société Médico-Psychologique s'est donné pour but l'étude de la pathologie mentale et le perfectionnement de son traitement. François Arnaud (1858–1927), Claude-Étienne Bourdin (1815–1886), Michel Catsaras (1860–1939), Louis Delasiauve (1804–1893), Eugène Dally (1833–1887), Jules Fournet (1812–1888), Paul Garnier (1848–1905), Valentin Magnan (1835–1916), Jacques-Joseph Moreau de Tours (1805–1884), Emmanuel Régis (1855–1918), Paul Sollier (1861–1933), Édouard Toulouse (1865–1947), Auguste Voisin (1829–1898) et Jules Voisin (1844–1920), pour la plupart aliénistes, se sont succédé au cours du XIXe siècle à la tribune de la Société afin d'y présenter des observations d'enfants ou d'adolescents. D'autres aliénistes, neuropsychiatres puis pédopsychiatres, nourriront les séances des XXe et XXIe siècles par leurs communications portant sur la pathologie mentale du bébé à l'adolescent. Ces communications et leurs auteurs appartiennent à leur époque, mais aussi au lieu où elles ont émergé. Ainsi, au-delà de l'inventaire des thèmes abordés (la déficience, la démence précoce, l'encéphalite épidémique, l'autisme…) est esquissé ici un travail de contextualisation de 170 ans de communications de pédopsychiatrie à la Société Médico-Psychologique.[-]

    Fondée en 1848, la Société Médico-Psychologique s'est donné pour but l'étude de la pathologie mentale et le perfectionnement de son traitement. François Arnaud (1858–1927), Claude-Étienne Bourdin (1815–1886), Michel Catsaras (1860–1939), Louis Delasiauve (1804–1893), Eugène Dally (1833–1887), Jules Fournet (1812–1888), Paul Garnier (1848–1905), Valentin Magnan (1835–1916), Jacques-Joseph Moreau de Tours (1805–1884), Emmanuel Régis (1855–1918), ...

    ALIENATION MENTALE ; TRAITEMENT ; ENFANT ; ADOLESCENCE ; PEDOPSYCHIATRIE ; HISTOIRE ; PSYCHIATRIE ; PATHOLOGIE ; CENTRE MEDICO-PSYCHOLOGIQUE

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    - n° 3 - pp. 294-301
    Thème : PSYCHOLOGIE
    André Collin (1879–1926) a été le premier ou l'un des tout premiers à s'intéresser au développement neuropsychique du nourrisson avec une thèse portant sur le syndrome infantile psycho-neuromusculaire (1912). Interne de trois grands maîtres de l'aliénisme : Philippe Chaslin (1857–1923), Ernest Dupré (1862–1923) et Jules Séglas (1856–1939) et d'un pédiatre, Auguste Lesage (1862–1927), il a été chef de clinique de Gilbert Ballet (1853–1916) à l'asile Sainte-Anne de 1912 à 1914. A. Collin a assuré des consultations dans différents dispensaires et hôpitaux de Paris (Hérold, Marie-Lannelongue, Loubet), et il a en outre exercé de 1913 et jusqu'à son décès au Patronage de l'enfance situé au 379 rue de Vaugirard (Paris ; XIVe), une institution privée qui recueillait des mineurs livrés au vagabondage ou qui lui étaient confiés par le Tribunal pour Enfants. En 1925 sera annexée à ce patronage une clinique de neuropsychiatrie dirigée par Georges Heuyer (1884–1977). Membre de la Société Médico-Psychologique (1918), A. Collin est l'auteur de nombreuses communications, publications et de quatre ouvrages : Le développement de l'enfant (1914), Traité de médecine légale infantile (1920) publié avec Henri Rollet (1860–1934), Les enfants nerveux (1924) et Convulsions et épilepsie chez les enfants (1926). Des livres qui témoignent de son intérêt pour la psychiatrie et la neurologie de l'enfant. Dans les premières décennies du XXe, l'étude de l'aliénation mentale chez l'enfant marchait au côté de celle de l'adulte mais cherchait à acquérir son indépendance et à se définir. Dès 1915, les travaux de A. Collin reflètent sa préoccupation de spécifier la sémiologie psychopathologique ou neuropathologique chez l'enfant. En 1924, il fonde la psycho-pédiatrie qu'il considérait comme une branche de la puériculture. Il la définit comme l'étude des différentes modalités suivant lesquelles s'effectue chez le tout jeune enfant le passage de la vie végétative et réflexe à la vie consciente et réfléchie c'est-à-dire le passage de la première période du nourrisson où dominent ses réflexes simples à celle de son adaptation sociale où l'enfant est capable d'établir des rapports sociaux entre lui et le milieu nécessaire à son développement. Ayant connu l'introduction de la psychanalyse chez l'enfant, A. Collin montre peu d'enclin pour cette approche (1911). Dans les premières années du XXe siècle, les dénominations des consultations destinées aux troubles neuropsychiques chez l'enfant (centre psycho-pédiatrique, dispensaire médico-pédagogique, consultation de neuropsychiatrie infantile) et de ceux qui les assurent (psycho-pédiatre, spécialiste de psychiatrie infantile, médecin spécialisé en neuropsychiatrie infantile) sont nombreuses, et la psycho-pédiatrie, discipline éphémère, a été assimilée à la neuropsychiatrie infantile qui a pris son autonomie en 1937. A. Collin ayant accordé une place importante à l'étude du développement neurologique précoce de l'enfant, la psycho-pédiatrie figure comme l'une des assises de la neuropédiatrie contemporaine.[-]

    André Collin (1879–1926) a été le premier ou l'un des tout premiers à s'intéresser au développement neuropsychique du nourrisson avec une thèse portant sur le syndrome infantile psycho-neuromusculaire (1912). Interne de trois grands maîtres de l'aliénisme : Philippe Chaslin (1857–1923), Ernest Dupré (1862–1923) et Jules Séglas (1856–1939) et d'un pédiatre, Auguste Lesage (1862–1927), il a été chef de clinique de Gilbert Ballet (1853–1916) à ...

    PEDOPSYCHIATRIE ; ENFANCE - DEVELOPPEMENT

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    - n° 2 - pp. 195-201
    Thème : PSYCHOLOGIE
    Originaire de la Nièvre, Pierre Jules Gustave Lolliot est né en 1840. C'est à Paris qu'il effectue sa médecine. Ancien interne des hôpitaux de Paris (1865), il soutient une thèse qui, à l'époque fut remarquée, sur les effets physiologiques expérimentaux de l'arsenic et ses applications thérapeutiques. Membre adjoint de la Société anatomique de Paris (1868), il y présente diverses observations anatomopathologiques. Lolliot s'intéresse à la médecine mentale dès lors qu'il s'associait à Gustave Bouchereau (1835–1900) et à Valentin Magnan (1835–1916) dans l'ouverture d'une maison de santé à Suresnes dit le « Château de Suresnes » en 1875. Le 1er mars 1877, G. Lolliot est signataire d'une convention avec ces derniers alors que V. Magnan a fait acte de candidature à la toute nouvelle chaire des maladies mentales et de l'encéphale. Cette convention engageait V. Magnan à ne plus participer à la direction administrative ou médicale de l'institution privée d'aliénés qu'était la maison de santé de Suresnes ; Magnan fut néanmoins évincé de la chaire des maladies mentales et de l'encéphale. Lolliot assure la direction médicale de cet établissement tout en ayant un cabinet dans le quartier Saint-Lazare à Paris pendant que G. Bouchereau et V. Magnan exercent au service des admissions à l'asile Sainte-Anne. Membre de la société de médecine de Paris (1873), de la Société médico-psychologique (1880) et élu au conseil municipal de Suresnes (1881), Lolliot décède en 1882 ; il avait 42 ans.
    (Note de l'éditeur)[-]

    Originaire de la Nièvre, Pierre Jules Gustave Lolliot est né en 1840. C'est à Paris qu'il effectue sa médecine. Ancien interne des hôpitaux de Paris (1865), il soutient une thèse qui, à l'époque fut remarquée, sur les effets physiologiques expérimentaux de l'arsenic et ses applications thérapeutiques. Membre adjoint de la Société anatomique de Paris (1868), il y présente diverses observations anatomopathologiques. Lolliot s'intéresse à la ...

    PSYCHOLOGIE ; MEDECIN ; HOPITAL PSYCHIATRIQUE ; SANTE MENTALE ; HISTOIRE

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    - n° 4 - pp. 460-469
    Thème : PSYCHOLOGIE
    Parmi les élèves d'André Collin (1879–1926), fondateur de la psychopédiatrie : Charles Grimbert (1885–1971). Après des études d'histoire à l'Institut Catholique de Paris, il s'oriente vers la médecine. En 1922, il est docteur en médecine avec une thèse qui s'inscrit dans l'étude du développement de l'enfant. Au cours de sa carrière professionnelle, il a été médecin scolaire, médecin assistant à la Petite-Roquette, médecin adjoint de la maison de santé de L'Haÿ-Les-Roses et a ouvert un cabinet dans le VIIe arrondissement de Paris. Soutien de Charles Maurras (1868–1952) à l'Académie française (1938), C. Grimbert a toujours défendu une éducation chrétienne et française. Membre de la société d'histoire de la médecine (1922), de la société médicale Saint-Luc, Saint-Côme, Saint-Damien (1922) et de la société médico-psychologique (1931), C. Grimbert a publié avant tout des articles qui ont vulgarisé les troubles psychiques chez l'enfant dans des revues dont l'histoire est chargée de réflexions autour, entre autres, de questions religieuses dans une tradition catholique. Ses écrits ont contribué au développement de la psychopédiatrie avant que celle-ci ne soit supplantée par la neuropsychiatrie infantile. Outre de tenir compte de l'hérédité familiale, C. Grimbert accordait de l'importance à l'interpsychologie très précoce entre la famille et l'enfant. Sa pratique auprès des enfants était celle d'un anti-freudien ; elle fut infiltrée de philosophie thomiste et pour lui, toute psychothérapie devait être chrétienne.
    (Note de l'éditeur)[-]

    Parmi les élèves d'André Collin (1879–1926), fondateur de la psychopédiatrie : Charles Grimbert (1885–1971). Après des études d'histoire à l'Institut Catholique de Paris, il s'oriente vers la médecine. En 1922, il est docteur en médecine avec une thèse qui s'inscrit dans l'étude du développement de l'enfant. Au cours de sa carrière professionnelle, il a été médecin scolaire, médecin assistant à la Petite-Roquette, médecin adjoint de la maison de ...

    PSYCHOLOGIE ; PEDIATRIE ; ENFANCE - PSYCHOLOGIE ; CHRISTIANISME ; PSYCHIATRIE ; PSYCHANALYSE ; RELIGION ; LANGAGE - DEVELOPPEMENT ; PSYCHOPATHOLOGIE ; TROUBLE MENTAL ; MONTESSORI, MARIA (1870-1952) ; NEUROLOGIE ; HISTOIRE ; FREUD, SIGMUND (1856-1939) ; HYSTERIE

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