Documents HOUZIAUX Alain 4 résultats

A l'heure des fondamentalismes et des violences qu'ils génèrent, au moment où chacun peut choisir ses valeurs sans se référer à Dieu ou à une Eglise, a-t-on encore besoin d'une religion ?
Trois auteurs livrent ici leurs réponses et en débattent. André COMTE-SPONVILLE affirme que les valeurs inspirées par la religion n'ont pas besoin de Dieu pour être vécues. Alain REMOND fait reposer sa foi sur un homme, fils de Dieu, plutôt que sur des vertus que les religions ont maintes fois trahies. Bernard FEILLET propose que celles-ci cessent de manipuler Dieu et invite à habiter un espace où le manque creuse en nous le mystère de Dieu et le mystère de l'homme.

(Texte repris au dos du livre)[-]

La liberté sexuelle est-elle sans limites? Toute promesse de fidélité est-elle dépassée par l'impératif de jouissance? Que devient la liberté sexuelle dans un couple qui peut désormais durer cinquante ans? Comme le dit Alain HOUZIAUX, la liberté sexuelle n'a jamais fait bon ménage avec les traditions religieuses : elles ont souvent restreint l'union des corps à la procréation et fait du plaisir un péché. Mais dès lors que ces institutions religieuses ne prescrivent plus les conduites, quel est le sens des frontières qui délimitent le permis et le défendu? C'est l'interrogation d'Odon VALLET. Christiane OLIVIER, quant à elle, insiste sur les effets destructeurs d'une quête de jouissance à tout prix. En fait, comme le montre Isabelle YHUEL, contre la marchandisation du sexe, il faut réapprendre à aimer en paroles et en actes. [-]

L'Eros désexualisé est au fondement de la relation d'amour du croyant à son Dieu et la pratique culturelle de la sexualité faisait partie intégrante des rites dits païens de l'Antiquité et des religions orientales. Car, sous une forme exalté, sublimée, la relation sexuelle constitue le modèle même de l'alliance de l'humain et du divin et l'extase du plaisir n'est jamais loin de la transcendance. On ne s'étonnera pas que toutes les religions aient eu à coeur de réglementer la sexualité. Ainsi canalisé, le sexuel anime et entraîne les passions religieuses sublimées, mais à quel prix et jusque dans quelles limites ?[-]