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Freud décrivait l'inconscient par une métaphore : celle d'un cheval fougueux qui emporte son cavalier (la conscience) où bon lui semble, sans lui demander son avis. Le psychanalyste viennois croyait en l'existence d'une force obscure au fond de chacun, inaccessible et animée de pulsions sexuelles. Nous nous efforcerions alors de contenir les assauts de ce monstre souterrain. Les neurosciences ont introduit une révolution en confirmant que l'immense majorité de nos processus cérébraux sont inconscients, mais en réfutant l'existence de pulsions sexuelles omniprésentes et refoulées. L'inconscient est en fait un domaine très vaste de processus de traitement de l'information - visuelle, olfactive, sociale, mnésique... - qui permet à notre cerveau de traiter en parallèle des milliers de données et de sélectionner les plus appropriées pour proposer des choix possibles. Et parfois, de les biaiser. Mais sans lui, nous mettrions des heures à chercher notre pain ou à comprendre un texte. Alors, apprenons à déjouer ses pièges pour mieux profiter du travail de fond qu'il réalise en continu. Ce qui nous livrera aussi une image plus humble de nous-mêmes...[-]

L'authenticité est la capacité à vivre en accord avec ses valeurs, ses centres d'intérêt et ses convictions. Pourquoi est-elle importante ? Parce que vouloir s'en dispenser est facteur de souffrance, de stress, de dépression, d'angoisse. Alors que l'accord entre ce que l'on est et ce que l'on fait apporte équilibre, stabilité et durabilité. Dans ce dossier, nous examinons donc quels sont les moyens de progresser vers plus d'authenticité. Il faut pour cela acquérir tout d'abord une connaissance de soi. Puis vient le nécessaire travail pour adapter son cadre de vie et ses choix concrets. L'authenticité a un prix. Mais franchement, elle le vaut.[-]

Votre patron vous annonce que vous allez toucher une prime équivalente à trois mois de salaire ! Bien sûr, vous êtes tout heureux. Mais pile à ce moment votre voisin de bureau entre et vous annonce qu'il a touché l'équivalent de six mois. Tout votre plaisir est gâché ! Nous ne semblons apprécier les choses que par comparaison. Et cela nous empoisonne la vie. Comment nous libérer de cette tendance qui nous colle à la peau ? Ce dossier vous donne des clés pour user des comparaisons plus intelligemment. Le but n'est pas de les éliminer – c'est impossible –, mais de les limiter au strict nécessaire et de ne surtout pas se focaliser dessus. Par exemple, en se demandant si l'on a soi-même progressé à l'aune de ses propres exigences, ou en apprenant à réguler les émotions négatives qu'on ressent dans les situations de comparaison défavorable. Car à trop se comparer, on en oublie parfois de savourer.
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