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La plainte somatique en psychiatrie (Dossier) BOURGEOIS Didier ; HALLOUCHE Nabil ; YEKHLEF W. ; ET AL. | SANTÉ MENTALE 05/2019

Centre de Ressources Documentaires
article - - Doc n°143816

- n° 238 - p. 25-79
Thème : PSYCHIATRIE
L'espérance de vie des personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. À l'heure où le parcours du patient s'inscrit comme ligne directrice de l'organisation des soins, le travail en réseau s'impose ![-]

L'espérance de vie des personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants ...

PSYCHIATRIE ; HANDICAPE PSYCHIQUE ; TROUBLE ; MALADIE SOMATIQUE ; ACCES AUX SOINS ; PRISE EN CHARGE ; PREVENTION ; PARCOURS DE SOINS

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- n° 8 - pp. 720-725
Thème : PSYCHOLOGIE
Les données de la littérature rapportent l'existence de nombreuses comorbidités somatiques chez les patients atteints de pathologie mentale. Afin d'améliorer les pratiques, des recommandations labélisées HAS ont été rédigées en 2015, indiquant que tout psychiatre est responsable de la prise en charge somatique des patients n'ayant pas de médecin généraliste. L'élaboration de recommandations est nécessaire à la sécurisation des soins, mais se heurte encore à la pratique même de la psychiatrie, à la fois ancrée dans le champ scientifique/médical et celui des sciences humaines. Le psychiatre, plus que tout autre spécialiste, s'attache à respecter la subjectivité du patient là où l'examen somatique est objectivant. Ce constat peut entraîner un conflit éthique que nous avons tenté de résoudre en interrogeant les patients à travers leurs représentations sociales. Les résultats montrent l'ambivalence des patients qui souhaitent une prise en charge globale, sans pour autant s'attendre à l'investissement des psychiatres dans leur évaluation somatique. Ces représentations sont liées à l'héritage de la psychiatrie française mais également au lien subjectif du patient à son psychiatre dans le cadre psychothérapique et, enfin, à la position de spécialiste assignée au psychiatre traitant un champ médical spécifique. Il est donc de la responsabilité éthique du psychiatre de mettre en œuvre ses compétences médicales et ses compétences psychothérapiques en les adaptant de façon singulière à chaque patient selon sa pathologie, son degré d'autonomie et ses représentations. Le psychiatre se doit d'informer le patient sur ses compétences, son cadre de soin et les spécificités somatiques liées à sa pathologie.[-]

Les données de la littérature rapportent l'existence de nombreuses comorbidités somatiques chez les patients atteints de pathologie mentale. Afin d'améliorer les pratiques, des recommandations labélisées HAS ont été rédigées en 2015, indiquant que tout psychiatre est responsable de la prise en charge somatique des patients n'ayant pas de médecin généraliste. L'élaboration de recommandations est nécessaire à la sécurisation des soins, mais se ...

MALADIE SOMATIQUE ; PSYCHIATRIE ; URGENCE ; PATIENT ; MORBIDITE ; PRISE EN CHARGE ; REPRESENTATIONS SOCIALES ; RELATIONS SOIGNANT-SOIGNE

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