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Cet article interroge les notions de viols prototypiques et non prototypiques, en replaçant dans une perspective de psychologie interculturelle (historique, sociale et culturelle) la question des violences sexuelles sur les femmes. Les recherches sur cette question sont rares, voire inexistantes dans le contexte francophone interrogeant généralement la perception d'un observateur extérieur sur un scénario prototypique ou non et questionnant ainsi la perception sociale de l'agression. D'autres questionnent l'adhésion aux mythes concernant le viol par les agresseurs, venant poser la question des « viols non intentionnels », mais très peu nombreuses sont celles s'intéressant à l'impact de la non-prototypicité d'un viol sur les victimes, le développement d'un syndrome psychotraumatique. L'objectif ici est de faire un état des lieux de la question et de montrer en quoi celle-ci peut intéresser la recherche dans le domaine de la psychologie psychotraumatique afin d'améliorer les prises en charge, mais aussi de mettre en avant l'importance de la prévention dans la psychologie de la santé et de l'éducation.[-]