Documents BONNIERES Alix de 3 résultats

Depuis le 2 février 2016 et la promulgation de la loi Leonetti-Claeys, la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès est devenue un droit applicable à certaines conditions chez les personnes en fin de vie. Avec bientôt maintenant presque 5 ans de recul, renforcé par son expérience de médecin dans une unité de soins palliatifs, l'auteur souhaite analyser les enjeux de cet acte médical, souvent revendiqué mais si mal connu. Dans un style clair marqué par une belle humanité, le docteur Alix de Bonnières propose d'expliciter cette nouvelle pratique, en s'adressant aussi bien aux médecins et soignants qui affrontent la maladie et la mort dans l'exercice de leur métier, qu'au grand public, confronté tôt ou tard à la fin de vie de ses proches. Le recours à la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès est devenue une revendication sociétale de plus en plus fréquente. Elle n'en reste pas moins un geste médical, réalisé dans le respect rigoureux des critères établis par la loi. Mieux la connaître permettrait de la pratiquer à bon escient, mais aussi d'éviter sa banalisation, qui risquerait de dériver insidieusement vers une euthanasie qui ne dirait pas son nom. (Texte repris au dos de l'ouvrage).[-]

Depuis le 2 février 2016 et la promulgation de la loi Claeys-Leonetti, la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès est devenue un droit applicable à certaines conditions chez les personnes en fin de vie. Après cinq années de recul, renforcées par son expérience de médecin dans une unité de soins palliatifs, le docteur Alix de Bonnières analyse avec humanité, en se fondant sur de nombreux témoignages, les enjeux de cet acte médical, souvent revendiqué mais si mal connu. Le recours à cette pratique est devenu une revendication sociétale de plus en plus fréquente. Elle n'en reste pas moins un geste médical, encadré par la loi. Mieux la connaître permettrait de la pratiquer à bon escient, mais aussi d'éviter sa banalisation, qui risquerait de dériver insidieusement vers une euthanasie qui ne dirait pas son nom. (note de l'éditeur)[-]

Il y a sept ans, la loi Claeys-Léonetti avait instauré de nouveaux droits en faveur des personnes malades et en fin de vie, dont la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès. Lorsqu'un patient ou ses proches la réclament, cela entraîne des questionnements éthiques en équipe. La difficulté de prédire le pronostic, la complexité de définir la souffrance réfractaire et le fil ténu posé entre l'euthanasie et la sédation font de la sédation un acte grave. Toute l'équipe est impliquée et les infirmiers mettent en œuvre leurs compétences et poursuivent leur formation pour accompagner le mieux possible le mourant et ses proches. Ce dossier comporte notamment un article à propos de la sédation palliative plus particulièrement en Belgique. [-]