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Intrinsèque au modèle des maisons médicales, le travail en équipe pluridisciplinaire est aujourd'hui considéré comme un critère de qualité pour Les soins de santé primaires : des soins particulièrement bien adaptés à la prédominance des pathologies chroniques. dont le suivi, complexe et multidimensionnel nécessite l'intervention d'acteurs diversifiés sur un temps long puisqu'on peut aujourd'hui vivre pendant des années à domicile avec une insuffisance cardiaque, un diabète, une arthrose, etc. La collaboration entre disciplines ne va pas de soi. En maison médicale, nombre de réflexions portent sur l'organisation optimale : faut-il créer de nouveaux métiers. intégrer de nouvelles disciplines à l'équipe de base (dentisterie, logopédie ... ), renforcer les pôles psychothérapeutique et social encore insuffisamment soutenus. Ce dossier fait la part belle aux pratiques et recherches menées en maison médicale tout en allant à la rencontre d'univers différents.[-]

Cet article s'emploie à différencier des pratiques de soin qui confrontent le soignant à la mort dans le contexte de la gériatrie et celui de la réanimation à partir d'un matériel clinique recueilli dans le cadre de séances d'analyse des pratiques auprès de soignants en gériatrie, d'une part, et d'entretiens réalisés avec des soignants de réanimation participant à une recherche universitaire, d'autre part. Au-delà des mécanismes défensifs individuels mis en place par les soignants pour gérer au mieux la problématique de la mort, c'est bien l'équipe, dans ses modalités de cohésion, dans son fonctionnement, dans ses stratégies collectives, qui peut soit étayer, soit fragiliser le soignant.[-]

La pratique clinique du soin dans un hôpital général expose parfois les professionnels de santé à des situations qui, par leur caractère dramatique et exceptionnel, viennent les bousculer tant sur un plan individuel que collectif. Leur souffrance relève ici moins de ce qui serait du registre du concept moderne de risques psycho-sociaux, que de celle émergeant d'une confrontation à un évènement potentiellement traumatique. Sur un plan individuel, en raison de leur positionnement subjectif par rapport à leur activité professionnelle, de leur place singulière dans la situation clinique rencontrée, ou du fait de leur histoire personnelle. Sur un plan collectif, en venant éprouver le fonctionnement quotidien du service par la mise en tension de la pratique habituelle, des règles instituées, battues en brèche par la dimension inédite et imprévisible de l'événement. Trois événements ayant concerné des services cliniques de l'établissement justifieront une intervention psychologique dans l'après-coup, laquelle visait à offrir aux équipes soignantes une possible dialectisation d'une expérience difficilement formulable en tant que telle sur un plan institutionnel. La question de la mort, au-delà de l'échec de la démarche de soin qu'elle signifierait, semblait occuper une place centrale au sein des questionnements et de la souffrance des soignants, en venant remettre douloureusement en cause un idéal de soin à la vertu usuellement protectrice.[-]

La maladie chronique influe sur la qualité de vie et en particulier sur la sexualité. Les conséquences sur la sexualité se retrouvent au niveau physique, psychologique et sur Ia vie de couple. Sujet encore tabou, les soignants ne l'abordent que trop peu.
Au sommaire :
- Maladie chronique et sexualité, un tabou pour les soignants,
- Physiologie et physiopathologie de la sexualité,
- Améliore la sexualité des personnes atteintes de sclérose en plaques,
- La sexualité intégrée dans la dynamique des soins de support en oncologie,
- Oser parler de sexualité avec les patients,
- Retrouver une qualité de vie malgré une polyarthrite rhumatoïde.[-]