Les nouveaux scénarios du GIEC : encore plus alarmants !
novembre-décembre 2021
445
p. 44-47
ECOLOGIE ; ENVIRONNEMENT ; CLIMAT ; EFFET DE SERRE ; RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ; EXPERTISE ; PUBLICATION SCIENTIFIQUE ; ANTHROPOCENE
157873
HEPN Campus
Le lundi 9 août 2021, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a publié le premier des trois rapports attendus dans le cadre de son sixième cycle d'évaluation du climat, celui du groupe I. Ce cycle devrait s'achever courant 2022, lorsque les groupes II et III rendront à leur tour les conclusions de leurs travaux. Cet opus, élaboré par plus de 230 chercheurs et chercheuses du monde entier, a été validé par 195 gouvernements. Présenté comme la plus importante contribution scientifique en matière climatique et environnementale, ce rapport n'est pourtant pas une étude innovante à proprement parler, mais une mise en cohérence synthétique des travaux réalisés sur le climat dans le monde depuis plusieurs décennies. État des lieux objectif, il se veut instrument pour favoriser la prise de décision. Il prépare, en effet, la 26e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP26), qui doit avoir lieu ce mois de novembre 2021 à Glasgow. Sans grande surprise, le GIEC confirme, dans cette synthèse monumentale — plusieurs milliers de pages dans sa version longue —, un certain nombre de constats qui sonnent comme des évidences pour la plupart des activistes du climat : nous sommes bel et bien dans l'ère de l'Anthropocène. L'influence de l'espèce humaine sur le réchauffement climatique au cours des dernières décennies est « sans équivoque », selon les auteurs du rapport. Même en cas de réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre…
Thème : ECOLOGIE
Date encodage : 03/12/2021