Parler de sa propre voix : être acteur de sa maladie à l'enfance et l'adolescence ; Le consentement chez l'enfant entre contrainte judiciaire et adhésion aux soins en exercice libéral
NEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE
11-12/2018
7-8
p. 432-442
ENFANCE - SANTE ; ADOLESCENCE - SANTE ; MALADIE ; SOINS ; TRAITEMENT ; CONSENTEMENT ; CONSENTEMENT AUX SOINS ; JUSTICE
140784
Centre de Ressources Documentaires
La question du consentement aux soins est aujourd'hui centrale lorsque l'on traite de questions liées à l'éthique médicale. Elle concerne le respect de l'autonomie de la personne qui est au coeur de la loi de 2002 sur le droit des patients qui oblige le corps médical à recueillir le consentement du malade avant de lui administrer un traitement. Cette obligation est néanmoins problématique lorsqu'il s'agit d'enfants ou d'adolescents, qui sont sous la responsabilité de leurs tuteurs légaux. Peut-on s'autoriser à se passer de leur consentement sous prétexte que l'on n'y est pas obligé par la loi ? Il s'agit d'une question éthique cruciale, principalement dans le domaine de la psychiatrie où la relation entre le thérapeute et le patient est déterminante. Doit-on considérer qu'un patient parce qu'il est un enfant ou un adolescent souffrant de troubles psychiatriques n'a pas à donner son avis ? Ou doit-on tenter de rechercher avec lui le moyen de faire valoir sa parole pour qu'il devienne acteur de sa maladie et de ses traitements.
N° volume : 66
Thème : MALADIE
Date encodage : 05/12/2018