Estimation de la prévalence des filles et femmes ayant subi ou à risque de subir une mutilation génitale féminine vivant en Belgique, 2018
DUBOURG Dominique ; RICHARD Fabienne
INSTITUT POUR L'ÉGALITÉ DES FEMMES ET DES HOMMES;SERVICE PUBLIC FÉDÉRAL. SANTÉ PUBLIQUE, SÉCURITÉ DE LA CHAÎNE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT
2016
53 p.
392.15/DUB
FEMME ; FILLE ; MUTILATION SEXUELLE ; RISQUE ; PREVENTION ; MIGRANT ; DEPISTAGE
146043
Centre de Ressources Documentaires
Si les mutilations génitales féminines (MGF) sont principalement pratiquées en Afrique (au moins 30 pays), au Moyen-Orient et dans certains pays d'Asie et d'Amérique Latine, la Belgique et d'autres pays européens qui accueillent des communautés originaires de ces pays sont aussi concernés. Des petites filles qui naissent en Belgique courent le risque d'être excisées soit en Europe, soit lors d'un retour au pays pendant les vacances et des femmes déjà excisées sont susceptibles de consulter les services de santé belges pour les conséquences de leur excision. Une première étude avait été réalisée pour évaluer le nombre de femmes excisées vivant en Belgique, le nombre de filles à risque d'excision et la population cible des différents services médico-sociaux concernés par les MGF. Ces deux dernières années, la Belgique a dû faire face à une crise migratoire avec un afflux de familles syriennes et irakiennes mais aussi des familles d'Afrique de l'Est comme la Somalie e l'Erythrée, pays à forte prévalence de MGF. C'est pourquoi cette nouvelle étude est nécessaire pour mettre à jour les données qui permettront de mieux cibler les actions des services impliqués dans la protection des petites filles et la prise en charge des femmes excisées.
Lieu edition : Bruxelles
Thème : FEMME
Date encodage : 22/11/2019