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Comment vit-on la perspective de la mort lorsqu'on vous annonce une tumeur cancéreuse, lorsque l'on a 18 ans ? Comment intégrer l'idée de la finitude, l'idée qu'un jour tout sera fini ? Que recouvre l'angoisse de mort et comment y réagir ? Pourquoi tant de personnes se risquent-elles aujourd'hui à "jouer avec la mort" dans des pratiques extrêmes comme le saut à l'élastique ? Comment parler de la mort avec des enfants ? Que dire et surtout ne pas dire à des personnes endeuillées ? Qu'est-ce qui a changé dans nos pratiques autour de la mort ?
Voici quelques-unes des questions que ce dossier tente d'aborder.
(Texte repris, en partie, au dos du livre)[-]

Nous sommes nombreux à avoir le sentiment que nos rythmes de vie s'accélèrent, que la pression professionnelle augmente, qu'il faut sans cesse être plus rapide, plus efficace, plus rentable... Et comme en contrepoint, nous aspirons de manière diffuse à vivre, ne serait-ce que de temps en temps, des périodes de retrait, de gratuité, de silence, de créativité... Une quête d'intériorité dans une société de l'efficience.
Que recouvrent ces aspirations à un autre rythme de vie ? Que révèlent-elles ? Sont-elles illusoires ou porteuses de changement? Le mouvement "slow", le mouvement pour la simplicité volontaire, l'engouement pour les démarches d'intériorité, etc. sont-ils le signe que la logique de l'éfficience est arrivée en bout de course et que nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère?[-]