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- 149 p.
ISBN 978-2-8109-0349-8
Thème : ETHIQUE
Les aléas de la vie peuvent plonger certaines personnes dans un état végétatif chronique. Maintenus en vie par des machines, ces patients n'ont plus aucun échange avec les soignants ou leurs proches. Quand décider de débrancher ces patients ? Qu'est-ce que ce choix implique ? Cet ouvrage, basé sur l'expérience de l'auteur, est une réflexion sur cette difficile question.

FIN DE VIE ; COMA ; ETAT VEGETATIF ; EUTHANASIE ; ETHIQUE ; RELIGION ; PHILOSOPHIE ; DIGNITE HUMAINE

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- n° 10 - pp. 923-929
Thème : PSYCHOLOGIE
Depuis un an, les débats en France sur la fin de vie et sur une possible évolution de la législation ont fait l'objet de positions diverses, souvent passionnelles, départageant les débatteurs et les auditeurs entre les partisans et les opposants d'une ouverture d'un droit à « l'aide active à mourir ». De façon paradoxale, la plupart des voix ont fait l'amalgame entre les deux grandes solutions envisageables, l'euthanasie et le suicide assisté, soit pour les condamner en bloc, soit pour les revendiquer toutes les deux. En revanche, peu d'intervenants dans ces débats ont cherché à distinguer finement ces deux options, en entrant dans les modalités et les complexités de chacune. Cela est d'autant plus surprenant que plusieurs exemples étrangers nous permettent aujourd'hui de faire une « étude d'impact » en grandeur nature. L'analyse qui suit, faisant l'hypothèse que la loi ira au-delà du statu quo actuel, vise précisément à entrer dans les données de cette alternative, en analysant les conséquences de chaque option sous plusieurs aspects. L'objectif est d'éclairer les données du débat en sortant des a priori simplistes, des principes moraux et des concepts. En partant des législations ad hoc, et en observant leur mise en œuvre depuis leur entrée en vigueur, on constatera ce que ces législations de mort provoquée ont signifié pour l'ensemble des parties prenantes. On passera en revue dans les deux versions les questions de la représentation du rôle de l'état, des enjeux de liberté des personnes, des impacts sur les soignants, des répercussions sur les patients, du consentement des patients, et du contrôle des actes. In fine, on évaluera les impacts quantitatifs dans les différentes configurations, en termes de ratio de décès. À partir des écarts, parfois spectaculaires, les auteurs proposent un compromis qui pourrait être trouvé en donnant satisfaction aux uns sans provoquer une rupture déstabilisante pour l'ensemble des autres[-]

Depuis un an, les débats en France sur la fin de vie et sur une possible évolution de la législation ont fait l'objet de positions diverses, souvent passionnelles, départageant les débatteurs et les auditeurs entre les partisans et les opposants d'une ouverture d'un droit à « l'aide active à mourir ». De façon paradoxale, la plupart des voix ont fait l'amalgame entre les deux grandes solutions envisageables, l'euthanasie et le suicide assisté, ...

EUTHANASIE ; SUICIDE ASSISTE ; AIDE MEDICALE A MOURIR ; SOUFFRANCE ; SOINS PALLIATIFS ; MORT ; CONSENTEMENT ; DIGNITE HUMAINE ; LEGISLATION

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- n° 10 - pp. 930-935
Thème : PSYCHOLOGIE
Au-delà d'une question médicale, l'accompagnement des personnes en fin de vie est un sujet qui mobilise l'ensemble de nos sociétés. Si les réponses apportées dans chaque pays sont différentes, elles se construisent néanmoins toutes en écho à une représentation individuelle et collective de ce que serait une bonne mort : cet idéal que l'on espère pour soi et ses proches. Elles dépendent de l'histoire, des repères moraux et philosophiques, des attentes des concitoyens qui sont propres à chaque pays. Aussi n'est-il pas étonnant que les politiques de santé publique, que les législations soient différentes, que certains pays autorisent l'euthanasie et/ou l'assistance au suicide quand d'autres les refusent absolument. La France est aussi tout naturellement traversée par ce débat. Elle doit entendre le souhait de ses concitoyens de vouloir vivre la fin de leur vie à domicile. Elle doit répondre à l'enjeu d'une fin de vie toujours plus médicalisée en évitant qu'elle soit confiée exclusivement à des spécialistes des soins palliatifs. Elle doit renforcer la formation des professionnels pour qu'ils analysent mieux les attentes des patients, en particulier lorsqu'ils expriment un désir de mort. Elle doit surtout éviter de se réfugier dans une réponse binaire, « dépénaliser ou non l'euthanasie », avec l'illusion qu'elle viendrait couvrir la complexité des situations et qu'elle effacerait notre frayeur de la mort. Les auteurs décrivent le débat qui traverse aujourd'hui la société française. Ils décrivent les attentes, parfois ambivalentes, des patients, des familles et de la société d'une mort « sans aucune souffrance », pour ainsi dire maîtrisée, « aseptisée ». En s'appuyant sur une analyse comparée de législations étrangères, les auteurs décrivent les points de tension qui traversent le débat actuel autour d'une aide active à mourir qui pourrait prendre la forme d'une dépénalisation de l'euthanasie ou de l'assistance au suicide. Considérant que l'ouverture d'un droit à accéder à « une mort choisie » modifiera substantiellement la relation de soins, ils s'interrogent en particulier sur l'idée qu'une clause de conscience puisse ou non rassurer les soignants.[-]

Au-delà d'une question médicale, l'accompagnement des personnes en fin de vie est un sujet qui mobilise l'ensemble de nos sociétés. Si les réponses apportées dans chaque pays sont différentes, elles se construisent néanmoins toutes en écho à une représentation individuelle et collective de ce que serait une bonne mort : cet idéal que l'on espère pour soi et ses proches. Elles dépendent de l'histoire, des repères moraux et philosophiques, des ...

SOINS PALLIATIFS ; MORT ; LEGISLATION ; FIN DE VIE ; DÉBAT

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