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En cas de choc septique, des hémocultures de qualité sont essentielles pour identifier l'agent causal et adapter l'antibiothérapie. Les récentes recommandations pour la pratique des hémocultures sont mal connues des étudiants en soins infirmiers. Une amélioration de leur enseignement lors de la formation initiale, moment privilégié pour l'apprentissage des bonnes pratiques de soins, devrait permettre d'optimiser la prise en charge globale des chocs septiques.[-]

En 2016, la conférence de consensus Sepsis 3 a mis en avant le score Quick Sepsis-related Organ Failure Assessment en complément du raisonnement clinique paramédical pour évaluer la sévérité et le risque de mortalité du sepsis. À l'hôpital, ce score permet de dépister précocement le sepsis à risque d'évolution défavorable. Sa mise en œuvre par les infirmiers à domicile devrait permettre de réduire la morbi-mortalité du sepsis, soulignant le rôle essentiel de ces professionnels dans l'activation de la chaîne de survie du sepsis.[-]