Documents EDITIONS UNIVERSITAIRES DE DIJON 3 résultats

Ce livre s'adresse tout autant aux soignants et aux étudiants en santé désireux de développer leur réflexion éthique, qu'aux chercheurs en humanités médicales. Il a été conçu comme un laboratoire virtuel, mettant à disposition de ses lecteurs à la fois des repères conceptuels et des extraits de textes littéraires dans un espace commun de représentation, de réflexion et d'analyse pour des questions touchant le corps, l'expérience intime et sociale de la maladie, et la complexité des relations de soin. Les extraits contextualisés convoquent des problèmes aussi cruciaux que la relation soignant-soigné, la subjectivation ou la décision, retentis dans la fiction par les thèmes de l'annonce, du handicap, de la fin de vie ou celui du rapport homme-machine, entre autres. La simplicité engagée dans sa forme anthologique le rend accessible à tous ceux qui souhaitent approfondir des questions majeures et actuelles d'éthique du soin, y compris dans leurs aspects intemporels. (note de l'éditeur)[-]

Faut-il savoir que nous serons inéluctablement un jour malade? Cet ouvrage dresse un état des lieux des pratiques qui relèvent de la prédiction de risques de maladies à partir de tests génétiques. Il en explicite les implications éthiques et la force qu'y prend la valorisation d'une prise de responsabilité individuelle qui impose de savoir pour contrôler sa santé. Il procède à l'examen critique de l'opposition du devoir de savoir et du droit de ne pas savoir telle qu'elle est développée en bioéthique. À la question de savoir quel choix doit faire un sujet moral autonome vis-à-vis de la connaissance de ses risques génétiques, il répond que la question éthique est plutôt de savoir comment il peut se débrouiller pour faire face, dans un contexte d'incertitude, à une information qui engage un destin familial et se présente comme une menace vitale. Prendre ses responsabilités paraît dès lors consister moins dans un contrôle de soi que dans un travail pour faire face où se joue jusqu'à la constitution de soi comme agent moral. (note de l'éditeur)[-]