L'humanité survivra-t-elle à la naissance socialisée ?
novembre 2023
111 p.
978-2-491929-08-4
404.K/ODE
FECONDITE ; ACCOUCHEMENT ; CESARIENNE ; DEMOGRAPHIE ; POPULATION MONDIALE ; PHARMACOLOGIE ; NAISSANCE ; CRISE ; MEDICALISATION ; SELECTION ; DECLENCHEMENT ARTIFICIEL ; SAGE-FEMME ; TRADITION ; CULTURE ; ACCOUCHEMENT A DOMICILE ; PLACENTA ; BESOIN ; NOUVEAU-NE ; SOCIALISATION ; ANTHROPOLOGIE
168628
HEPN Campus
De façon inattendue et mystérieuse, les taux de fécondité diminuent brutalement à l'échelle mondiale et, en raison de l'accouchement « moderne et socialisé », on peut classer l'humanité parmi les espèces en voie de disparition :
-à l'ère des césariennes faciles et des agents pharmacologiques efficaces, les « hormones de l'amour » sont devenues superflues dans la période critique qui entoure la naissance ;
-dans un nombre croissant de pays à taux de césariennes élevés, le nombre d'enfants par femme est proche de 1,0 alors qu'il faut 2,1 pour stabiliser une population ;
-la plupart des êtres humains ne naissent plus parmi une grande diversité de microbes familiers (donc amicaux). La programmation du système immunitaire est en jeu ;
-la médecine de reproduction neutralise les lois de la sélection naturelle.
Malgré toutes les raisons de pessimisme, il y a au moins une raison d'optimisme. Dans un contexte scientifique renouvelé, il est théoriquement possible de redécouvrir les besoins de base des femmes qui enfantent. Mais cela conduirait à désocialiser la naissance… et à entrer dans l'utopie.
Quelle est la distance entre le domaine de l'utopie et le domaine du possible pour sauver l'humanité ? (note de l'éditeur)
Lieu edition : Caen
Thème : SOCIETE
Date encodage : 11/01/2024