En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK

Documents LOTHE J. 1 résultats

Filtrer
Sélectionner : Tous / Aucun
Q
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y

Paupérisme et bienfaisance à Namur au XIXe siècle, 1815-1914 LOTHE J. | Crédit Communal de Belgique 1978

HEPN Campus
* Ouvrage - Cote : 402.A/LOT - Doc n°81435

- 455
Thème : PAUVRETE
« S'il y avait un établissement où l'on donnât assez à manger pour subsister, bien loin d'être obligé d'écrouer les individus qu'on voudrait y placer, un tiers de la population se précipiterait pour y être admis1. » « Ce qu'il faut, c'est trouver de l'ouvrage sur place, à ce moment surtout où, malgré tous les secours de la charité privée, un tiers de la population figure sur les registres du bureau de bienfaisance '2. » Quatre-vingt-dix ans séparent ces deux constatations émanant, l'une du gouverneur de la province de Namur en 1816, l'autre de l'échevin des Travaux publics en 1905. Toutes deux dénotent, à coup sûr, l'existence d'un problème social à Namur. La similitude des proportions indiquées, à près d'un siècle de distance, frappe au premier abord : en 1816 comme en 1905, un tiers de la population réclame les secours publics ou en bénéficie.

Mais le dénuement des indigents namurois de 1816 peut-il être comparé à celui des habitants inscrits en 1905 sur les listes du bureau de bienfaisance ? La notion de « pauvre », d' « indigent » a-t-elle évolué ? Les secours distribués ont-ils changé qualitativement et quantitativement ?

L'existence du paupérisme à Namur, dans le courant du xixe siècle, son évolution, ses causes, ses caractères, les remèdes divers qu'on y apporta ou qu'on tenta d'y apporter, l'attitude des classes aisées vis-à-vis de ce phénomène, sont autant de problèmes que nous allons tenter de résoudre.[-]

« S'il y avait un établissement où l'on donnât assez à manger pour subsister, bien loin d'être obligé d'écrouer les individus qu'on voudrait y placer, un tiers de la population se précipiterait pour y être admis1. » « Ce qu'il faut, c'est trouver de l'ouvrage sur place, à ce moment surtout où, malgré tous les secours de la charité privée, un tiers de la population figure sur les registres du bureau de bienfaisance '2. » Quatre-vingt-dix ans ...

PAUVRETE ; PROVINCE DE NAMUR ; HISTOIRE

... Lire [+]

Paniers