- n° 382 - p. 12-19
Thème : AIDE A LA JEUNESSE
Une étude menée en 2012 auprès de magistrats de la jeunesse a pu mettre en évidence un certain "manque d'intérêt" ainsi qu'un "désinvestissement" des déléguées de Services de Protection Judiciaire (SPJ) à l'égard des mineurs ayant commis un fait qualifié infraction. Cette recherche, à caractère exploratoire, a ainsi pour objectif d'investiguer les représentations sociales et les pratiques professionnelles sous-tendant ce constat. 23 déléguées provenant de 6 SPJ de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été interrogées dans le cadre d'entretiens semi-directifs. Il apparaît qu'une majorité de déléguées (18 sur 23), se représentent le mineur délinquant comme un mineur "en danger" ou "en difficulté". Leur conscience des difficultés de ces jeunes est néanmoins contrebalancée par une surcharge de travail, le sentiment de ne pas être reconnues ou encore celui de se sentir inutiles. La présence d'éléments structurels, conjuguée à l'urgence de l'intervention dans la démarche de relégation de certains dossiers infractionnels sera discutée. Les auteurs questionneront enfin l'intérêt d'envisager les missions du délégué sur une sorte de continuum.
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Une étude menée en 2012 auprès de magistrats de la jeunesse a pu mettre en évidence un certain "manque d'intérêt" ainsi qu'un "désinvestissement" des déléguées de Services de Protection Judiciaire (SPJ) à l'égard des mineurs ayant commis un fait qualifié infraction. Cette recherche, à caractère exploratoire, a ainsi pour objectif d'investiguer les représentations sociales et les pratiques professionnelles sous-tendant ce constat. 23 déléguées ...
AIDE A LA JEUNESSE ; DELINQUANCE JUVENILE ; SERVICE DE PROTECTION JUDICIAIRE ; DELEGATION ; MOTIVATION ; REPRESENTATIONS SOCIALES ; PRATIQUE PROFESSIONNELLE ; INTERVENTION ; ROLE
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