Documents BEGUINOT Marie 4 résultats

Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent et le pus mortel chez la femme en France, malgré l'essor du dépistage et l'amélioration nette de la survie. L'avènement de la biologie moléculaire a permis d'optimiser les thérapeutiques et d'entrer dans l'ère de la théranostique. Grâce à ces nombreuses avancées, la prise en charge apparaît de plus en plus spécialisées et doit faire l'objet d'une discussion pluridisciplinaire dès le diagnostic réalisé dans un centre de référence. [-]

En raison de leur croissance rapide et du jeune âge des femmes concernées, les cancers du sein triples négatifs mettent souvent en défaut le dépistage mammographique conventionnel. Sensibiliser les professionnels de santé et les patientes à cette entité particulière est primordial afin de ne pas méconnaître des lésions cancéreuses débutantes. Le pronostic de ces tumeurs est en général conditionné par la réponse à la chimiothérapie. L'arrivée de nouvelles thérapies ciblées est porteuse d'espoir, en particulier en cas de métastases.[-]

L'immunothérapie s'est imposée comme un nouvel outil, indispensable, de l'arsenal thérapeutique en oncologie médicale. En restaurant l'activité cytotoxique des lymphocytes T cytotoxiques, les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire ont permis de modifier le pronostic de nombreux cancers solides. La place actuelle de l'immunothérapie dans la prise en charge des cancers du col de l'utérus, de l'endomètre et de l'ovaire peut être commentée en s'appuyant, d'une part, sur le rationnel scientifique justifiant de son développement dans ces indications et, d'autre part, sur les principales études cliniques permettant de valider ou non son utilisation.[-]