Documents CUVELIER Christine 2 résultats

La demande initiale que la Commission d'accompagnement parlementaire a adressée le 15 juillet 1997 au Comité permanent P au sujet de l'ouverture d'une enquête relative au suicide de policiers était inspirée d'un souci général qui est toujours aussi actuel. En effet, le suicide policier revient régulièrement à l'avant-plan et chaque cas de suicide continue à interpeller fortement l'opinion publique. Une moyenne de 19 suicides policiers, la plupart du temps en faisant usage de leur arme de service, en est la preuve. Lors de cette vaste enquête, le Comité permanent P s'est focalisé, d'une part, sur le phénomène du "suicide policier" et, d'autre part, sur une large étude de cent cas individuels de suicides de policiers s'étant produits entre 2001 et 2006. Les concepts théoriques existants ont été intégrés dans cette enquête et on a essayé de dresser une image d'un certain nombre de mécanismes spécifiques propres au système policier belge pouvant, d'un côté, éventuellement jouer un rôle dans le maintien du nombre élevé de suicides policiers et, d'un autre côté, entraver les mesures préventives ou curatives existantes.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]

Ce cahier a été inspiré d'une part par une enquête en la matière effectuée par le Comité permanent P dans le prolongement de l'analyse des plaintes et dénonciation, et d'autre part part une étude menée en Grande-Bretagne, où tout décès de citoyen survenu pendant ou après un contact avec la police ou un séjour à la police donne automatiquement lieu à une enquête approfondie. A l'instar du Royaume-Uni, l'enquête du Comité permanent P a été effectuée "in fine", à la lumière de protection des droits et libertés fondamentaux. Cependant, le Comité P a élargi son enquête à la détection et l'analyse de tous les incidents qui peuvent survenir impliquant des citoyens qui se retrouvent sous la surveillance de la police et susceptibles de constituer des violations es droits et libertés fondamentaux..[-]