Documents PERNOT-MASSON Anne-Catherine 2 résultats

Thérapeutes d'enfants, l'auteur et ses collègues sont amenés à rencontrer de jeunes patients pris dans une relation perverse avec leurs parents, qui les utilisent comme des objets pour leur propre survie psychique. Travailler avec l'hypothèse des traumatismes subis par ces parents, ou leurs aïeux, peut leur permettre de garder leur liberté de penser et leur créativité, dans ces situations délétères. Des exemples tirés de la mythologie grecque et de la clinique en seront donnés : le thérapeute doit percevoir les affects gelés chez le patient, dire les mots qui n'ont jamais été inscrits, et transformer ainsi la catastrophe en histoire racontable, dont le refoulement sera enfin possible. Les pistes de travail pratiques indiquées, tant chez les parents que chez les enfants, sont appuyées sur le théories analytiques, systémiques et sur les recherches neurophysiologiques sur lesquelles s'étayent l'EMDR.[-]

Le syndrome d'excitation génitale permanent (SEGP) se caractérise par des sensations d'excitation génitale en l'absence de désir sexuel ou de stimulation sexuelle. Le SEGP est actuellement appelé dans la littérature anglophone "Persistent Genital Arousal Disorder" (PGAD) et commence à être un peu plus étudié. Ces symptômes affectent surtout les femmes, sont décrits comme intrusifs, très pénibles, associées à des sentiments de honte, ils entraînent souvent d'importants troubles anxieux, dépressifs, des automutilations, des idéations suicidaires voire des suicides aboutis. Sa prévalence serait de 1% des femmes. Plusieurs étiologies organiques ont été proposés et plusieurs traitements tentés, instaurés en général par tâtonnements itératifs, certains invasifs ou dangereux...[-]