« L'article 141bis est essentiel pour garantir la poursuite effective des violations graves de droit international humanitaire »
LA CHRONIQUE DE LA LIGUE DES DROITS HUMAINS
avril-mai-juin 2022
199
p. 17-19
GUERRE ; CONFLIT ; UKRAINE ; FEDERATION DE RUSSIE ; DROITS DE L'HOMME ; VIOLENCE ; LIBERTE D'EXPRESSION ; JOURNALISME ; MORT ; RESPECT
161592
HEPN Campus
Hôpitaux ciblés, exécutions sommaires de civils, disparitions de journalistes, violations sexuelles : au cours de ces dernières semaines de conflit armé en Ukraine, « le droit international humanitaire n'a pas seulement été ignoré, mais apparemment été mis de côté », a déploré fin avril Michelle Bachelet, la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. Le droit international humanitaire (ou droit des conflits armés) est un ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets des conflits armés. Il protège les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et restreint les moyens et méthodes de guerre. Ce droit s'impose aux États et aux groupes armés non étatiques pendant un conflit armé mais il peine à être suffisamment respecté sur le terrain des guerres récentes, comme en Syrie et en Ukraine. La Belgique a toujours été à la pointe de cette matière et l'article 141bis du Code pénal est à ce propos un mécanisme qui tend à mieux faire respecter le droit international humanitaire en temps de conflit armé.
Thème : VIOLENCE
Date encodage : 12/09/2022