Usage des antalgiques et antipyrétiques
MENUEY A. ; COHEN R. ; CORRARD F.
JOURNAL DE PÉDIATRIE ET DE PUÉRICULTURE
avril 2021
2
p. 104-106
ENFANCE ; PEUR ; PIQÛRE ; VACCINATION ; ADMINISTRATION ; VACCIN ; GUIDE DES BONNES PRATIQUES ; DOULEUR ; FIEVRE ; MEDICAMENT ; ANALGESIQUE
154883
HEPN Campus
Historiquement, quand les vaccins étaient moins purifiés, moins bien tolérés, il était classique d'administrer des antipyrétiques pour prévenir la fièvre induite par les vaccins (exemple les vaccins coquelucheux entiers ou grippaux entiers). Avec les vaccins récents le risque de réactions fébriles a beaucoup diminué et il a été démontré que pour certains d'entre eux l'administration précoce de paracétamol est susceptible de réduire la réponse anticorps. Maintenant, les médecins et beaucoup de parents savent que ce n'est pas contre l'importance de la fièvre qu'il faut lutter mais contre les douleurs, les désagréments qui l'accompagnent (comportement malade) et qu'il n'y a pas de corrélation entre la hauteur de la température et le confort de l'enfant (Corrard et al. 2017). Enfin, différentes études montrent qu'il n'y a pas non plus de corrélation entre la hauteur de la fièvre et le risque de convulsions fébriles (Smith et al. 2019) et pas d'effet de l'administration du paracétamol sur la survenue de cet événement. Aujourd'hui, l'administration prophylactique de paracétamol est nécessaire pour le Bexsero® et peut être envisagée dans certaines conditions, pour les enfants ayant des antécédents de convulsions fébriles.
N° volume : 34
Thème : PEDIATRIE
Date encodage : 08/06/2021