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- n° 5 - p. 235-301
Thème : FAMILLE
La famille est le lieu où s'exerce la grande majorité des violences envers les enfants. L'enfant peut être maltraité et il se retrouve alors victime d'une violence intentionnelle qui lui est destinée. L'enfant peut aussi être «exposé» indirectement à la violence intrafamiliale, violence dont il est témoin, comme c'est le cas des violences conjugales, mais qui le place dans une situation qu'il subit et dont les conséquences peuvent être pour lui délétères. L'exposition à la violence intrafamiliale peut en effet entraîner chez les enfants mineurs, ce d'autant que cette exposition est précoce et répétée, des difficultés psychiques s'exprimant par des symptômes internalisés ou émotionnels et/ou des symptômes externalisés, difficultés qui vont perturber leur développement psychoaffectif. Ces enfants/adolescents accèdent peu souvent au soin de façon directe à partir d'une demande de consultation faite par leur représentant légal. Les établissements scolaires et services sociaux peuvent repérer des enfants et adolescents en souffrance et les orienter, mais interviennent souvent tardivement quand les symptômes sont déjà installés, après plusieurs mois voire années d'exposition à la violence intrafamiliale. Les services de gendarmerie peuvent avoir alors un rôle de prévention lors de leurs interventions «sur le terrain» des violences intrafamiliales ou lors de rencontres avec le représentant légal violenté au moment d'un dépôt de plainte. C'est ainsi qu'un partenariat a été mis en place depuis 6 ans entre la pédopsychiatrie et les services de gendarmerie donnant lieu à un dispositif innovant : l'équipe mobile de crise intrafamiliale (CrIFEM). Ce dispositif permet aux enfants/adolescents et aux familles de mobiliser le travail psychique de chacun, de désamorcer certains conflits impactant négativement la dynamique familiale et d'orienter, après évaluation, les enfants/adolescents qui nécessiteraient un suivi sur le plan psychologique.[-]

La famille est le lieu où s'exerce la grande majorité des violences envers les enfants. L'enfant peut être maltraité et il se retrouve alors victime d'une violence intentionnelle qui lui est destinée. L'enfant peut aussi être «exposé» indirectement à la violence intrafamiliale, violence dont il est témoin, comme c'est le cas des violences conjugales, mais qui le place dans une situation qu'il subit et dont les conséquences peuvent être pour lui ...

FAMILLE ; VIOLENCE ; VIOLENCE CONJUGALE ; ENFANCE ; ADOLESCENCE ; ECOLE ; SERVICE SOCIAL ; SOINS ; PLAINTE ; PEDOPSYCHIATRIE ; POLICE ; PREVENTION ; COORDINATION ; MALTRAITANCE ; FRANCE ; EQUIPE SOIGNANTE MOBILE

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