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Documents LAMOTTE D'INCAMPS Chloé 1 résultats

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- n° 7 - pp. 644-648
Thème : PSYCHOLOGIE
Les exilés ont souvent vécu de multiples traumatismes et lorsqu'ils arrivent en France, ils restent en général dans une situation sociale précaire avec un certain nomadisme et un isolement important. L'offre de soins existante pour la santé mentale du public exilé n'est malheureusement pas suffisante actuellement ; aussi, multiplier les moyens et innover dans les prises en charge permettrait de soulager la pression de la demande. La présentation de l'État de Stress Post-Traumatique (ESPT) chez ce public est très fréquemment somatique, avec une errance diagnostique initiale fréquente. À travers trois vignettes cliniques, nous pouvons observer que le médecin généraliste formé, en tant que médecin de premier recours, peut déjà rétablir un lien de confiance qui est souvent rompu, redonner un certain sentiment de sécurité et apporter du soutien, ce qui est la base du soin dans le psychotrauma chez ces patients souvent déshumanisés, isolés et loin de leur environnement soutenant culturel. Il est possible pour le médecin de dépister, orienter, et prendre en charge selon ses compétences ces psychotraumatismes en étant une personne ressource et en utilisant une méthode complémentariste, tout en prenant en compte l'ensemble des symptômes présentés par les patients. Prendre en charge l'ESPT en situation transculturelle nécessite un décentrage indispensable et une prise en charge globale du patient, afin d'obtenir une alliance thérapeutique nécessaire à la qualité des soins. Or le travail en médecine générale est déjà dans cette démarche de raisonnement. Enfin, la continuité des soins dans la durée permet d'éviter les ruptures de soins qui peuvent alors être traumatogènes pour ces patients. Le travail du médecin généraliste permettra alors d'améliorer l'accès aux soins psychiques des exilés et développer des structures spécialisées dans le psychotrauma des personnes migrantes, tout en innovant dans la prise en charge.[-]

Les exilés ont souvent vécu de multiples traumatismes et lorsqu'ils arrivent en France, ils restent en général dans une situation sociale précaire avec un certain nomadisme et un isolement important. L'offre de soins existante pour la santé mentale du public exilé n'est malheureusement pas suffisante actuellement ; aussi, multiplier les moyens et innover dans les prises en charge permettrait de soulager la pression de la demande. La présentation ...

MIGRANT ; EXIL ; STRESS POST-TRAUMATIQUE ; PRIMO-ARRIVANT ; PRISE EN CHARGE ; MALADIE SOMATIQUE ; MEDECINE GENERALE ; ALLIANCE THERAPEUTIQUE

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