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L'autisme occupe aujourd'hui une position cruciale dans la recherche clinique et neuroscientifique : il éclaire les processus qui assurent la relation interindividuelle et ses troubles.
Cette deuxième édition revue et actualisée propose un examen critique de ce trouble du développement qui interroge les origines de la subjectivité et de l'intersubjectivité, et les liens extrêmement complexe qui s'instaurent entre l'organisation de celle-ci et le développement psychologique et comportemental humain[-]

Dans la relation thérapeutique, les capacités émotionnelles du soignant sont essentielles, mais il doit savoir identifier ses propres émotions et les stratégies pour les réguler. En psychiatre, il faut souvent résister et tenir bon face à l'intensité des troubles émotionnels de certains patients. Ce travail émotionnel doit être partagé au sein de représentations communes à l'institution ou à l'équipe. Repères pour faire toute leur place aux émotions dans les soins.[-]

Ce petit ouvrage, réimpression d'une édition de 2008, n'a pas la prétention de faire le tour du sujet de l'autisme mais en propose un examen critique car ce trouble interroge les origines de la subjectivité et de l'intersubjectivité, et les liens extrêmement complexes qui s'instaurent entre l'organisation de celles-ci et le développement psychologique et comportemental humain, soumis aux déterminants génétiques autant qu'environnementaux, interindividuels, sociaux et culturels.[-]

La dépression du post-partum maternelle (DPPM) est un trouble fréquent, dont le facteur de bon pronostic le plus puissant semble être le soutien social, et en particulier le soutien conjugal. Il est donc légitime de s'intéresser aux pères pour savoir ce qu'ils vivent et comprennent de cette situation afin de les aider à être auprès de leur compagne. Cette question a été peu étudiée à ce jour ; aussi, nous avons mené une recherche en méthodologie qualitative, afin d'explorer les représentations et les vécus des pères concernant la pathologie et les soins prodigués en cas de DPPM chez leur compagne. Nous avons rencontré des pères dont les femmes souffraient ou avaient souffert de DPPM et avaient ou avaient eu des parcours de soins différents. Le recrutement s'est fait dans la région lyonnaise, au sein de plusieurs structures de santé. Des entretiens ont été menés avec une grille d'entretien semi-dirigé. L'analyse a été faite à l'aide de la méthode IPA (Interpretative Phenomenological Analysis). Neuf entretiens se sont déroulés entre juillet 2018 et février 2019. L'analyse a permis de mettre en évidence trois méta-thèmes : (1) Représentations du père sur la DPPM de sa compagne ; (2) Place et vécu du père comme « aidant-souffrant » ; (3) Regard porté par le père sur les soins et perspectives d'évolution de sa place. Plusieurs éléments issus de notre étude nous invitent à percevoir le père en contexte de DPPM comme un aidant-souffrant se percevant à distance des soins. Il convient donc à la fois de soutenir le père dans son rôle d'aidant auprès de la mère, tout en prenant en charge sa propre souffrance.[-]