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Musiques du monde, produits de consommation ? AUBERT Laurent ; BOIS Pierre ; BOURS Etienne ; ET AL. | COLOPHON EDITIONS 2000

Centre de Ressources Documentaires
Ouvrage - Cote : 78/AUB - Doc n°112110

- 175 p.
ISBN 2-930254-04-1
Thème : CULTURE
Il y a peu encore, les musiques du monde étaient ethniques, traditionnelles ou folkloriques. Aujourd'hui, on les désigne sous le vocable de "world music". Aussi vaste que le monde lui-même, ce concept intègre toutes sortes de sonorités, de métissages et de courants musicaux régionaux ou planétaires, pour autant que ceux-ci viennent d'ailleurs et répondent à notre immense besoin d'évasion. Mais cette appellation généreuse dissimule en réalité un gigantesque marché soumis à d'impitoyables logiques de rentabilité. Les auteurs de ce livre démontent les mécanismes et les déviances du grand brassage de cette "mondialisation" et restitutent à leur juste place les expressions musicales des peuples du monde depuis l'enregistrement de terrain à la production discographique ou à la présentation sur scène. L'enjeu est de taille car il s'agit bien ici de la sauvegarde des patrimoines immatériels menacés et, a fortiori, des rapports Nord-Sud en général, ainsi que de la responsabilité de chacun par rapport à l'image véhiculée, ou consommée, de la culture de l'Autre.[-]

Il y a peu encore, les musiques du monde étaient ethniques, traditionnelles ou folkloriques. Aujourd'hui, on les désigne sous le vocable de "world music". Aussi vaste que le monde lui-même, ce concept intègre toutes sortes de sonorités, de métissages et de courants musicaux régionaux ou planétaires, pour autant que ceux-ci viennent d'ailleurs et répondent à notre immense besoin d'évasion. Mais cette appellation généreuse dissimule en réalité un ...

MUSIQUE ; TRADITION ; ETHNOLOGIE ; MONDIALISATION ; COMMERCE ; CONSOMMATION ; RELATIONS NORD-SUD ; CULTURE ; PATRIMOINE ; PROTECTION

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- n° 363 - p. 6-38
Thème : MIGRATION
La notion d'engagement est trompeuse. Elle semble simple et univoque mais elle est loin de l'être. Historiquement, la notion d'engagement des artistes est souvent comprise en référence exclusive à leur mobilisation et à la contestation politiques explicites. Ainsi, les musiciennes et musiciens exilés sont considérés comme engagés lorsque leur musique et leurs textes servent de vecteur de la revendication de droits, de la lutte contre le racisme et les discriminations ici, ou encore de la lutte contre les régimes dictatoriaux dans les pays d'origine. Cette approche de l'engagement des artistes est réductrice. Différentes formes d'engagement des artistes, à travers notamment la musique en contexte migratoire et post-migratoire, doivent être distinguées. A partir de celles-ci, on peut alors s'interroger sur le sens profond de cette notion d'engagement, que ce soit dans le champs artistique ou ailleurs. Jouer avec détermination d'un instrument historiquement réservé aux hommes, dans un monde musical dominé par les hommes et dans des espaces (salles de concert, festivals, etc.) où la présence féminine n'est pas souhaitée relève clairement d'un engagement de Jamila Akhdim en faveur de l'égalité des femmes et des hommes, et donc contre la domination masculine dans le monde musical dont elle force les portes. Lorsque Tammam Ramadan rejette l'étiquette de musicien réfugié qu'on lui a collée, il s'engage pour être reconnu comme un musicien et non comme un réfugié qui joue de la musique. Ce faisant, il s'engage pour changer le regard que la société jette sur lui. Cela vaut aussi pour Beshwar Hassan dont l'engagement vise à transformer le bidonville dans lequel il vit et à témoigner de l'expérience des personnes en exil dans ce type de campement. En définitive, qu'ont en commun ces différentes formes d'engagement des artistes ? Elles reposent toutes sur la croyance qu'à travers les pratiques musicales, elles et ils vont pouvoir être écoutés, vus comme ils et elles veulent l'être, et qu'elles vont pouvoir changer à leur avantage les rapports de pouvoir parfois brutaux à la faveur desquels elles et ils sont marginalisés, exclus ou invisibilisés. L'engagement par la musique n'est pas donc qu'une affaire de chansons protestataires.[-]

La notion d'engagement est trompeuse. Elle semble simple et univoque mais elle est loin de l'être. Historiquement, la notion d'engagement des artistes est souvent comprise en référence exclusive à leur mobilisation et à la contestation politiques explicites. Ainsi, les musiciennes et musiciens exilés sont considérés comme engagés lorsque leur musique et leurs textes servent de vecteur de la revendication de droits, de la lutte contre le racisme ...

MUSIQUE ; EXIL ; ENGAGEMENT ; EXPRESSION ARTISTIQUE ; EGALITE ENTRE LES SEXES ; DIVERSITE ; EXCLUSION

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