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L'auteur brosse ici un tableau de la profession d'assistant(e) de service social. Après, un bref historique, il situe la profession par rapport à toutes les variétés de travailleurs sociaux et envisage leur formation, les règlements qui l'encadrent et les attentes de la société vis à vis de ces professionnels. Il note enfin que ces professions attirent actuellement moins les étudiants, ce qui pose, à terme, la question de leur devenir et de leur évolution. Les Assistants de service social sont formés au sein d'instituts en travail social. La question de l'adéquation de cette formation généraliste avec un futur exercice professionnel en psychiatrie est abordée puisque les apports de connaissance dans ce domaine y sont très peu importants. Remarquant que ces instituts forment à une profession et non pas à un métier particulier, les auteurs explicitent comment, localement, grâce à un partenariat de proximité avec le centre hospitalier et des échanges facilités avec le milieu particulier. Ils plébiscitent enfin le développement systématique de la formation professionnelle continue pour apporter des compléments dans les domaines d'élection des professionnels.[-]

Depuis les premiers Hôpitaux de Jour en France portés en 1962, bien des évolutions techniques et thérapeutiques sont venues ponctuer les avancées de ces structures de soins à temps partiel. Le temps est venu de se demander comment les équipes concernées répondent à la question du devenir de l'hospitalisation de jour alors même que s'affichent ces dernières années des propositions ou injonctions nouvelles. Citons en particulier le rapport Laforcade en 2016 qui annonce la fin prochaine des HDJ considérés comme « lieux de chronicisation et de stigmatisation » recommandant de les transformer en CATTP et /ou en atelier thérapeutique pour rechercher souplesse et innovation. Le lecteur pourra retrouver au fil des textes un florilège des expressions usuelles qui résonnent dans le quotidien d'un HDJ. Il est question d'accueil et d'accrochage, de parcours de soin, des médiations, de tissage des liens. D'autres sont plus orientés sur l'accompagnement et la relation, le collectif et les groupes. Enfin certaines équipes travaillent beaucoup plus sur l'ambiance les interactions et la rencontre ; tandis que la psychothérapie et la singularité de chaque patient sont au centre des préoccupations de toutes les entreprises soignantes.[-]

Travailler en santé mentale, que ce soit dans le champ sanitaire, médico-social ou social, c'est se confronter en permanence à la question de l'aide à une personne qui souffre dans sa vie psychique. L'accompagnement est devenu une modalité essentielle d'intervention, aussi il est nécessaire de bien comprendre ce concept devenu extensif. Dans cet ouvrage clair et synthétique, Clément Bonnet explore cette « nébuleuse » de l'accompagnement et décrit les différentes formes qu'il prend dans les pratiques actuelles des équipes sanitaires et médico-sociales. Ce qui constitue la relation d'accompagnement est une relation interpersonnelle, qui demande de se situer entre guider, conduire et escorter, et où l'essentiel passe par la rencontre. L'accompagnement n'est pas un métier, c'est plutôt une fonction caractérisée par une posture professionnelle spécifique où il faut laisser toute sa place à la personne accompagnée, sans se substituer à elle ni mettre en avant son savoir. L'auteur en fait l'éloge et soutient qu'il est l'axe d'une nouvelle militance en santé mentale qui intègre le rôle des pairs (GEM, clubs thérapeutiques, club-houses, pairs aidants…) et les relations familles-professionnels. (note de l'éditeur)[-]