Le texte que vous allez lire s'adresse non seulement à tous les acteurs politiques, culturels, sociaux mais aussi à tous les ennemis de la bêtise. Lorsque l'état se met à conclure des pactes, surtout d'excellence, on confine au paroxysme de la régression. Déjà que le mot pacte évoque le diable, deux parties qui pourraient ne pas être d'accord (et qui semblent ne pas l'être dans les faits), et puis d'« excellence », sorte de prétention qui pourrait laisser entendre qu'il existe, quelque part, une médiocrité à combattre, voire une bêtise à relever (lire à ce propos L'homme est bête et l'a toujours été, de Roger Avermaete), ce qui pointe vers une prise de conscience d'une déréliction lente – qui ne date pas d'hier.
Ce texte est une mise en garde, parmi tant d'autres sans doute, hélas niées par la société au profit d'une course au finish comme disent bêtement certains, vers la croissance mondialisée – des mots auxquels on n'a jamais vraiment donné de sens ni de valeur, ou trop, sinon ceux du profit, de l'argent, à tel point qu'on en a perdu les valeurs humaines, les racines de nos émotions, de notre pensée, la base d'une dialectique permettant l'organisation sociale du bonheur et pas seulement du bien-être (à ne pas confondre).
Celui qui s'est arrêté de penser pour gagner du temps et de l'argent, finit par ne plus exister. Je pense, donc je suis, a écrit quelqu'un. N'y a-t-il pas un choix à faire. Être ou ne pas être, a écrit un autre…
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Le texte que vous allez lire s'adresse non seulement à tous les acteurs politiques, culturels, sociaux mais aussi à tous les ennemis de la bêtise. Lorsque l'état se met à conclure des pactes, surtout d'excellence, on confine au paroxysme de la régression. Déjà que le mot pacte évoque le diable, deux parties qui pourraient ne pas être d'accord (et qui semblent ne pas l'être dans les faits), et puis d'« excellence », sorte de prétention qui ...