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Cet ouvrage apporte une vision multidimensionnelle du phénomène de l'addiction et de la consommation de substances psychoactives (alcool, cannabis, cocaïne, drogues de synthèse, etc.). Il est construit sur un modèle biologique, psychologique, social et culturel considérant autant l'importance de la neurologie que de la psychodynamique. Il offre un tour d'horizon complet permettant de différencier une consommation récréative d'une véritable addiction et décrit les traitements actuellement offerts dans le monde francophone, qu'il s'agisse de cure de désintoxication ou de différents modèles de psychothérapie.[-]

L'objectif de l'étude était d'évaluer si l'attachement insécure était associé à des symptômes plus sévères dans l'anorexie mentale. En s'appuyant sur la théorie de rattachement développée par Bartholomew et Horowitz, les auteurs ont classé en fonction de leur modalité d'attachement (sécure vs insécure) toutes les patientes souffrant d'anorexie mentale et commençant des soins dans le service d'addictologie du CHU de Nantes. Les scores aux échelles évaluant les préoccupations corporelles (BSQ), l'estime de soi (échelle de Rosenberg) et la gravité de la maladie (échelle de Morgan et Russell) ont ensuite été comparés à l'aide du test de Wilcoxon. Résultats : la prévalence d'attachement de type insécure était élevée (82.8 %) dans leur population, avec un score moyen plus élevé pour l'attachement de type préoccupé. Les patientes du groupe insécure ont un profil clinique particulier, marqué par une psychopathologie plus sévère : estime de soi plus basse, préoccupations corporelles plus importantes et score à l'échelle Morgan et Russell inférieur aux patientes du groupe sécure.[-]

Cet ouvrage apporte une vision multidimensionnelle du phénomène de l'addiction et de la consommation de substances psychoactives (alcool, cannabis, cocaïne, drogues de synthèse, etc.). Il est construit sur un modèle biologique, psychologique, social et culturel considérant autant l'importance de la neurologie que de la psychodynamique. Il offre un tour d'horizon complet permettant de différencier une consommation récréative d'une véritable addiction et décrit les traitements actuellement offerts dans le monde francophone, qu'il s'agisse de cure de désintoxication ou de différents modèles de psychothérapie.[-]

Au sommaire :
- La démarche d'évaluation d'un patient présentant une consommation problématique d'alcool ;
- L'entretien motivationnel ;
- Addiction à l'alcool et enjeux d'attachement : implication pour la psychothérapie ;
- La psychothérapie axée sur la mentalisation ;
- La Thérapie étayée par le conjoint en addictologie (TECA) : une étude pilote en France dans le domaine de l'addiction ;
- Enjeux cliniques spécifiques au sujet adulte présentant une conduite addictive.[-]

L'ayahuasca, potion psychotrope traditionnellement utilisée par le chamanisme amazonien, attire depuis plusieurs décennies de nouveaux consommateurs issus des sociétés post-industrielles. Le développement des spiritualités alternatives et la recherche d'expériences à valeur expérientielle ou thérapeutique expliquent en partie l'engagement des individus dans cette pratique. Néanmoins, les déterminants psychiques qui amènent les personnes à rechercher cette expérience qui reste assez coûteuse sont peu connus. Afin d'acquérir une meilleure connaissance de l'impact de ces dimensions sur les trajectoires d'usages des individus, nous avons exploré l'expérience de douze néo-consommateurs, rencontrés chacun à trois reprises. Abordées sous un angle qualitatif et phénoménologique, ces trajectoires mettent en lumière les mouvements par lesquels l'expérience de l'ayahuasca prend place dans le parcours de vie. Les résultats montrent que, pour tous les participants, c'est une quête de changement qui a motivé le recours à cette substance. L'expérience de l'ayahuasca constitue ainsi une étape dans la recherche d'un mieux-être, recherche qui s'enracine dans la confrontation à des problématiques personnelles anciennes. Les trajectoires qui mènent à l'ayahuasca sont alors de deux types : elles ont pu débuter par le recours aux psychothérapies classiques ou bien par l'expérimentation de pratiques plus spirituelles, pratiques entre lesquelles la frontière est parfois poreuse. La prise d'ayahuasca est l'objet de fortes attentes et elle représente un engagement significatif au sein de ce qui s'apparente alors à un parcours de soins personnalisé. Ses impacts au niveau intrapsychique, sur les croyances, ou sur le plan biographique, sont notables. Le bilan que font les individus de leur expérience est généralement positif mais les résultats montrent que celle-ci n'est pas sans risque. Enfin, l'hypothèse que l'expérience ait valeur de rite de passage est évoquée, conférant à l'ayahuasca une place singulière au sein de trajectoires orientées par la recherche d'un mieux-être.[-]