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- 35 p.
Thème : OUTIL
On entend souvent dire que les personnes issues de l'immigration ne sont pas (ou sont mal) intégrées dans la société belge. Certains parlent même d'un «échec» de l'intégration. De tels discours s'appuient sur une idée souvent très floue de l'intégration qui rend difficile tout débat de fond: que signifie intégrer et s'intégrer ? Que peut-on légitimement attendre de la part des personnes s'installant dans un nouveau pays ? Qu'est-ce que les autorités et les citoyens de ce pays doivent mettre en place pour intégrer effectivement les nouveaux arrivants ? Si être intégré, c'est participer à la vie sociale et culturelle (par le biais de l'école, du quartier, d'associations, d'institutions, etc.), économique (travailler) et citoyenne (participer au débat public, contribuer à la réflexion sur les choix politiques, agir dans le champ politique), on voit mal sur quelle base on pourrait prétendre qu'il n'y a pas d'intégration des personnes issues de l'immigration : la majorité d'entre elles est en effet relativement bien intégrée, tout comme la population dite «de souche», dont l'intégration, au sens qui vient d'être défini, n'est elle aussi que relative. Force est de constater néanmoins que de nombreux individus en Belgique n'ont pas les moyens de participer pleinement aux différentes dimensions de la vie en société évoquées ci-dessus, et que cette situation touche particulièrement les personnes issues de l'immigration. La question cruciale qui se pose est dès lors la suivante : quels sont les obstacles à cette intégration qui pèsent en particulier sur les individus et les groupes d'origine étrangère ? Lorsque l'immigration et l'intégration sont abordées dans débat public belge, il est fréquent d'évoquer le rôle que joue la langue dans ces questions.[-]

On entend souvent dire que les personnes issues de l'immigration ne sont pas (ou sont mal) intégrées dans la société belge. Certains parlent même d'un «échec» de l'intégration. De tels discours s'appuient sur une idée souvent très floue de l'intégration qui rend difficile tout débat de fond: que signifie intégrer et s'intégrer ? Que peut-on légitimement attendre de la part des personnes s'installant dans un nouveau pays ? Qu'est-ce que les ...

OUTIL ; LANGUE ; IMMIGRATION ; LANGUES ETRANGERES ; INSERTION SOCIALE

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Thème : MIGRATION
On entend souvent dire que les personnes issues de l'immigration ne sont pas (ou sont mal) intégrées dans la société belge. Certains parlent même d'un «échec» de l'intégration. De tels discours s'appuient sur une idée souvent très floue de l'intégration qui rend difficile tout débat de fond: que signifie intégrer et s'intégrer ? Que peut-on légitimement attendre de la part des personnes s'installant dans un nouveau pays ? Qu'est-ce que les autorités et les citoyens de ce pays doivent mettre en place pour intégrer effectivement les nouveaux arrivants ? Si être intégré, c'est participer à la vie sociale et culturelle (par le biais de l'école, du quartier, d'associations, d'institutions, etc.), économique (travailler) et citoyenne (participer au débat public, contribuer à la réflexion sur les choix politiques, agir dans le champ politique), on voit mal sur quelle base on pourrait prétendre qu'il n'y a pas d'intégration des personnes issues de l'immigration : la majorité d'entre elles est en effet relativement bien intégrée, tout comme la population dite «de souche», dont l'intégration, au sens qui vient d'être défini, n'est elle aussi que relative. Force est de constater néanmoins que de nombreux individus en Belgique n'ont pas les moyens de participer pleinement aux différentes dimensions de la vie en société évoquées ci-dessus, et que cette situation touche particulièrement les personnes issues de l'immigration. La question cruciale qui se pose est dès lors la suivante : quels sont les obstacles à cette intégration qui pèsent en particulier sur les individus et les groupes d'origine étrangère ? Lorsque l'immigration et l'intégration sont abordées dans débat public belge, il est fréquent d'évoquer le rôle que joue la langue dans ces questions.[-]

On entend souvent dire que les personnes issues de l'immigration ne sont pas (ou sont mal) intégrées dans la société belge. Certains parlent même d'un «échec» de l'intégration. De tels discours s'appuient sur une idée souvent très floue de l'intégration qui rend difficile tout débat de fond: que signifie intégrer et s'intégrer ? Que peut-on légitimement attendre de la part des personnes s'installant dans un nouveau pays ? Qu'est-ce que les ...

LANGUE ; IMMIGRATION ; LANGUES ETRANGERES ; INSERTION SOCIALE ; CITOYENNETE

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Les faces cachées de la langue scolaire : transmission de la culture écrite et inégalités sociales ROMAINVILLE Anne-Sophie | LA DISPUTE 2019

Centre de Ressources Documentaires
Ouvrage - Cote : 37.014/ROM - Doc n°153400

- 197 p.
ISBN 978843032974
Thème : ENSEIGNEMENT
Le développement historique de la culture écrite a favorisé l'émergence d'une posture lettrée d'analyse réflexive des textes. Pour assurer aujourd'hui leur réussite scolaire, les élèves doivent parvenir à adopter à leur tour cette même posture métalangagière à l'égard des énoncés qu'ils ont à déchiffrer ou à rédiger.
S'inscrivant dans la lignée des travaux de Jack Goody et de Bernard Lahire, la recherche d'Anne-Sophie Romainville interroge le développement des compétences métalangagières, et particulièrement métadiscursives, chez des élèves de l'enseignement secondaire engagés dans différents types de parcours scolaires. L'ampleur et la rigueur de la collecte des données réalisée permet à l'auteure de montrer combien la formation des compétences métalangagières est l'objet de soins attentifs dans les établissements et les classes où se concentrent les « héritiers », alors qu'elle apparaît négligée dans les autres, où l'on permet aux élèves, au nom d'un enseignement « adapté », d'échapper à ses contraintes. Au plus intime des pratiques enseignantes, la démocratisation scolaire apparaît ainsi suspendue à la rupture avec la norme du donner moins à ceux qui ont moins, au profit d'une pédagogie de l'exigence intellectuelle pour tous. (4iéme de couverture).[-]

Le développement historique de la culture écrite a favorisé l'émergence d'une posture lettrée d'analyse réflexive des textes. Pour assurer aujourd'hui leur réussite scolaire, les élèves doivent parvenir à adopter à leur tour cette même posture métalangagière à l'égard des énoncés qu'ils ont à déchiffrer ou à rédiger.
S'inscrivant dans la lignée des travaux de Jack Goody et de Bernard Lahire, la recherche d'Anne-Sophie Romainville interroge le ...

INEGALITE SOCIALE ; ASPECT CULTUREL ; COMMUNICATION ECRITE ; PARCOURS DE SOINS

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