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Il n'existe aucune recherche étudiant simultanément les troubles dépressifs et/ou bipolaires résistants et l'impact de la musicothérapie (réceptive, active, créative) sur ces derniers. Les objectifs de cette étude exploratoire sont d'évaluer la capacité à être dans l'instant présent, les mécanismes de défense, la sévérité de la dépression, le niveau alexithymique, la distorsion corporelle, avant, après et bien après la participation à des ateliers de musicothérapie. Le vécu des ateliers est également pris en compte pendant les séances après l'ensemble de celles-ci.[-]

Rares sont les recherches intégratives et contrôlées étudiant l'impact de la musicothérapie (réceptive, active, créative) en réponse à la symptomatologie dépressive. Les objectifs de cette étude exploratoire sont d'évaluer quantitativement et qualitativement l'aptitude à être dans l'instant présent, le fonctionnement défensif, la sévérité de la dépression, le degré alexithymique, la distorsion corporelle, la temporalité, la créativité avant, après et bien après la participation aux dispositifs de musicothérapie. Le vécu des ateliers est aussi exprimé après et un mois après l'ensemble des séances.[-]

À l'opposé de l'objectif recherché par les personnes orthorexiques, l'orthorexie finit par altérer plus ou moins gravement la santé. Pour ces sujets, souvent mangeurs asociaux à la recherche de l'aliment parfait, cette obsession à se nourrir sainement devient malsaine. Entre psychopathologie et certaines incitations alimentaires modernes, ce trouble encore mal connu doit être dépisté, évalué et pris en charge afin de prévenir ses conséquences délétères.[-]

A la croisée des influences sociales et de la psychopatologie de la vie quotidienne, l'orthorexie est une notion peu connue. Cette obsession pour une alimentation saine, aux conséquences délétères, pose des questions d'évaluation clinique différentielle. Les analyses de cas et les illustrations cliniques permettent de mieux comprendre ce que pensent, ressentent, font et vivent certaines personnes orthorexiques qui ont des rapports restrictifs et déviants à l'alimentation.[-]

La créativité est une capacité qui permet de composer avec son environnement. Si ce dernier est rendu difficile par la maladie, la personne créative devrait mieux s'y adapter. L'objectif de cette recherche est de démontrer que la personne créative vit différemment le cancer. L'échantillon se compose de trente-cinq hommes et femmes (61±11 ans) ayant un cancer et bénéficiant d'une chimiothérapie. Les outils d'évaluations utilisés sont : Les Cubes de Corsi, le BFI-FR et le TAS pour déterminer des groupes de créativité. De plus, les participants ont passé le WHOQOL-26 ainsi que le HADS-D pour évaluer la qualité de vie et le niveau dépression. Deux groupes distincts de créativité ont été identifiés (ë=0,28 ; p=0,003). Ces profils se différencient de manière significative avec leur niveau de dépression et par 2/3 des construits de la qualité de vie (p entre 0,001 et 0,032). Les analyses descriptives montrent que les personnes créatives ont moins de symptômes dépressifs ainsi qu'une meilleure qualité de vie que les autres. Le patient créatif semble avoir un meilleur vécu de la maladie, phénomène à explorer pouvant être utile pour l'accompagnement en psycho-oncologie.[-]

La dépression est un trouble de l'humeur fréquent qui mobilise un arsenal thérapeutique consensuel associant conjointement psychotropes et psychothérapies. Lorsque la dépression nécessite une hospitalisation, notamment dans le cadre d'un trouble dépressif majeur, disposer d'un outil intégratif qui induit un état de relaxation, d'humeur positive et d'anticipation en l'espace de vingt minutes est utile pour les patients et les équipes soignantes. Le montage composite réceptif à visée projective est un dispositif de musicothérapie standardisé, à l'efficacité évaluée, qui peut remplir ce rôle.[-]