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En Europe, malgré les lois sur l'égalité de traitement qui concernent essentiellement les salaires et la non-discrimination entre individus, la division sexuée du travail est toujours présente : les hommes et les femmes n'occupent pas les mêmes professions et, lorsqu'ils exercent des métiers similaires, leur activité de travail, leurs expériences de travail, leurs chances de promotion professionnelle et leur rémunération ne sont pas identiques. Une des justifications données aux inégalités collectives observées entre hommes et femmes sur les lieux de travail est le stéréotype suivant lequel les femmes seraient généralement assignées à des tâches moins dangereuses et moins pénibles. Les politiques de santé au travail et les pratiques de prévention continuent aussi à être construites sur un modèle de neutralité de genre de « travailleurs » dont le référent implicite est le travailleur masculin. C'est pourquoi, il est utile d'analyser les obstacles et les résistances qui s'opposent à une prise en compte de la dimension de genre en santé au travail, de produire des données et des études pour enrichir les connaissances sur les différences de conditions de travail entre les hommes et les femmes et leurs impacts sur leur santé et de proposer des exemples et alternatives intéressantes. Tels sont les objectifs de cet ouvrage. (note de l'éditeur)[-]

Les traitements que reçoivent les patients atteints d'un cancer impactent leur qualité de vie. Les soins de support proposés par une équipe pluridisciplinaire visent à limiter la souffrance, apporter du confort, restaurer l'image de soi, et faciliter le quotidien. Ils sont répartis en deux paniers : un socle de quatre soins de base et cinq complémentaires. Cet accompagnement perdure après la fin des traitements.
Dans le cadre de l'Institut du sein de Champagne, deux infirmières coordonnent le parcours de soins des patientes atteintes d'un cancer du sein. Elles assurent un suivi téléphonique et sont joignables en permanence. Elles interviennent dès l'annonce, prodiguent des conseils pour les traitements, orientent vers des personnes-ressources. Elles préservent le lien en postopératoire, et même pendant la phase de reconstruction.
La sophrologie offre aux patients la possibilité de mieux connaître leurs propres ressources pour mieux vivre la maladie. Mêlant exercices de respiration, visualisations, écoute active, techniques de relaxation spécifiques, elle permet d'apporter de l'apaisement aussi bien sur le plan physique, que psychique et émotionnel. Un équilibre indispensable pour surmonter les épreuves liées à la maladie.
La socio-esthéticienne dans un centre de lutte contre le cancer prodigue des soins d'esthétisme en s'adaptant aux besoins et à l'état de santé des patients. Elle est en relation directe avec tous les professionnels soignants du centre.
Par son savoir-être, le coiffeur apporte au patient atteint d'un cancer bien-être et confort. Il prodigue des conseils pour dissimuler une alopécie. Il participe à la valorisation de l'estime de soi afin de favoriser la réparation identitaire[-]