Documents AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT 7 résultats

Ce relevé des compteurs à mi-parcours confirme que l'AFD est en bonne voie d'atteindre ou a déjà atteint nombre des objectifs fixés par la stratégie climat 2017-2022. Des résultats significatifs sont à souligner en matière de volume de finance climat, d'influence dans les débats liés à l'alignement avec l'Accord de Paris, de positionnement du groupe comme acteur de référence sur le climat, de reconnaissance du rôle des banques de développement et de leur plateforme IDFC dont l'AFD assume la présidence. Cependant, des marges de progression importantes demeurent, en priorité pour l'opérationnalisation de l'alignement avec l'Accord de Paris et la systématisation de la prise en compte du climat dans l'ensemble des secteurs et géographies d'intervention. Plusieurs chantiers lancés dans le cadre de cette revue à mi-parcours vont dans le sens d'une application plus complète et ambitieuse de la stratégie climat et préparent les fondations de la future stratégie post-2022. La crise actuelle du Covid-19 et les risques intrinsèques de répondre à une crise par des solutions court-termistes retardant voire allant à l'encontre d'une transition écologique de long terme, démontrent que les avancées du groupe en matière de climat peuvent être fragilisées, et illustrent qu'il est nécessaire de redoubler d'attention et de proactivité pour la bonne mise en œuvre de la stratégie dans le sens d'une inflexion des trajectoires nationales. Le maintien du groupe AFD sur le cap du climat et des objectifs du développement durable constitue également l'opportunité d'une relance durable pour ses contreparties, afin d'éviter de perpétuer les vulnérabilités face aux crises qui se répéteront.[-]

L'AFD a décidé de se doter d'une feuille de route pour structurer ses interventions visant à « Investir dans l'emploi décent ». Disposant d'une capacité à intervenir au profit d'acteurs très divers en renforçant leurs capacités, forte de ses approches systémiques favorisant notamment le dialogue social, de la variété de ses outils de financement et enfin de la densité du réseau d'expertise français qu'elle peut mobiliser, l'AFD se mobilise selon six axes d'intervention : employabilité des individus, services d'emploi territorialisés, auto-emploi et appui aux petites entreprises, qualité des emplois, travail décent, accès des femmes à l'emploi et à l'entrepreneuriat et inclusion économique des populations vulnérables. (note de l'éditeur)[-]

Pour la première fois, l'AFD propose dans la collection « Repères » des analyses inédites sur les grandes questions économiques et sociales qui touchent le continent africain. Cette édition 2020 présente les tendances macroéconomiques de l'Afrique et de ses régions, et porte un regard pluridisciplinaire sur des enjeux structurels majeurs, qu'ils soient continentaux ou spécifiques à un pays. Quelles sont les nouvelles formes de l'urbanisation africaine au XXIe siècle et comment penser l'articulation entre urbanisation et croissance économique ? Comment les États africains peuvent-ils financer leurs infrastructures et leurs services publics dans un contexte d'augmentation rapide de l'endettement ? Que nous apprend l'analyse des données sur les caractéristiques des flux migratoires africains et sur la complexité des liens entre migrations et développement ? Quels bénéfices l'Afrique peut-elle attendre d'une industrialisation tardive au regard de l'exemple éthiopien ? Dans quelle mesure les « communs » constituent-ils, entre autres, une solution aux problèmes fonciers du Mali ? (note de l'éditeur)[-]

Si l'Afrique est aujourd'hui faiblement urbanisée, la combinaison d'une croissance démographique forte et de l'exode rural en cours est d'ores et déjà à l'origine de la croissance urbaine la plus élevée au monde. Le nombre de citadins, qui s'élève aujourd'hui à près de 500 millions, va ainsi doubler au cours des vingt prochaines années. Un changement de trajectoire s'impose pour relever les défis posés par cette explosion urbaine inédite. Il faut innover techniquement, mais aussi socialement, pour agir mieux et plus efficacement. Les investissements réalisés en Afrique auront par ailleurs un impact déterminant pour le reste du monde, une large part de notre avenir en commun se jouant en effet sur ce grand continent qui devra suivre un développement plus sobre en carbone que ne l'a été celui des pays industrialisés pour s'inscrire dans la trajectoire de l'Accord de Paris sur le climat. À Dakar, Ouagadougou ou Antananarivo, l'AFD accélère ainsi son action pour atteindre les Objectifs de développement durable qui nous concernent tous. Notre regard et nos interventions évoluent, pour conjuguer lien social et résilience, suivant la voie dessinée par les villes africaines. (note de l'éditeur)[-]

Développement rural et développement urbain sont intimement liés, car interdépendants et complémentaires. Il était donc temps d'engager une réflexion commune, prenant en compte les spécificités de chaque territoire pour apporter des réponses concrètes en vue d'atténuer les fractures territoriales croissantes et renforcer la cohésion. Bâtie sur trois axes d'intervention prioritaires - améliorer des conditions de vie de tous et favoriser le vivre ensemble, renforcer l'attractivité et la prospérité des territoires et construire des territoires écologiques et résilients - la stratégie Transition territoriale et écologique engage à financer des territoires verts et inclusifs. Elle contient de nombreux objectifs sectoriels et transversaux, au premier rang desquels le doublement des financements biodiversité, qui passeront d'un demi-milliard en 2020 à 1 milliard d'euros en 2025.[-]