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Ce très intéressant ouvrage décortique le comportement agressif et destructeur de l'humain. Il se décline en six parties :
- Violence et justice (avec un chapitre sur l'actualité législative française et un autre sur la violence de la justice) ;
- Repérages théoriques ;
-Thématiques classiques en criminologie : logiques affectives du donner la mort (tueurs de masse, crimes passionnels, infanticide, etc.) ;
- Violence chez l'enfant l'adolescent ;
- Violence féminine ;
- Violence dans le champ social.[-]

Les passions sociales sont à l'origine des mouvements populistes, des révoltes, des mouvements de lutte contre l'injustice ou de soutien aux plus vulnérables. Pourtant, il n'existe à ce jour aucune théorie sociale rendant pleinement compte du rôle des passions dans les comportements humains. Cet ouvrage rassemble les contributions de spécialistes en sciences sociales, en psychologie, et en philosophie pour tenter de dessiner les contours de ces passions sociales. [-]

Les passions ont une longue histoire philosophique, puis médicale, depuis l'Antiquité. Pinel les utilise dans le traitement moral. Esquirol leur consacre sa thèse. Au tournant des XIXe et XXe siècles, le délire des persécutés–persécuteurs (1886), puis le délire de revendication (1909) marquent en France l'émergence de troubles psychotiques reposant sur l'exaltation passionnelle. Dide introduit dans son ouvrage de 1913 le mécanisme psychologique de la passion, conjugué à l'idéalisme, comme organisateur d'une nouvelle forme de pathologie mentale. Il distingue les idéalistes passionnés de l'amour (chasteté), de la bonté (religion, société, nature), puis de la beauté et de la justice (revendicateurs, réformateurs), cette dernière forme aboutissant à la cruauté. Il s'appuie sur de nombreux exemples historiques, du Moyen Âge au XXe siècle, et sur quelques observations. Ces sujets se caractérisent par la prédominance des anomalies de la sphère affective, auxquelles sont subordonnés jugements et représentations, par une inclination fixe se cristallisant brusquement, par leur intensité passionnelle, ce qui renvoie plutôt à un trouble de la personnalité qu'à une pathologie psychotique. G. de Clérambault crée en 1921 le groupe des délires ou syndromes passionnels, dont la forme principale est l'érotomanie, qu'il distingue radicalement de l'idéalisme passionné de l'amour. Dans son manuel, Henri Ey intègre les délires passionnels et de revendication au sein des délires chroniques paranoïaques.[-]

Un trader a quitté la finance pour devenir comédien. Des passionnés construisent un château fort en utilisant uniquement des techniques du Moyen Âge. Un historien a réuni dans un musée la plus grande collection d'objets de la Première Guerre mondiale. Ils sont de plus en plus nombreux à quitter un métier souvent ennuyeux pour devenir boulanger, ébéniste ou photographe... Sont-ils fous ? Pourquoi alors cette envie de les imiter ? Quel est leur secret ? L'auteur a analysé pour vous le parcours de personnes ayant réalisé leurs rêves : célèbres ou anonymes, artistes, sportifs, entrepreneurs ou simples passionnés, tous ont recours, sans le savoir, à la même méthode. Illustré d'exemples et d'exercices, cet ouvrage vous invite à découvrir l'itinéraire de ceux qui ne se contentent pas d'exister mais vivent pleinement. Vivre ses rêves rend la vie plus belle et offre aux générations futures un monde meilleur. Alors, rêvez, osez, persévérez... votre étoile est à portée de main ! (note de l'éditeur)[-]

Le bénévolat en France est une activité concernant environ un Français sur quatre. Communément, le bénévolat est perçu comme un bénéfice pour les volontaires et tout semble se passer comme s'il n'était qu'une tâche plaisante ou avantageuse. Or, certains bénévoles expriment parfois des effets délétères sur leur engagement. L'objectif de cet article sera d'expliquer et de comprendre ce que sont le bénévolat et son impact psychologique, avec l'exemple du scoutisme (méthode spécifique de l'éducation populaire). Le prisme du modèle dualiste de la passion de Vallerand est utilisé pour tenter de cerner ces conséquences. Dans cet article, un modèle du scoutisme couplé au modèle dualiste de la passion est proposé, et montre qu'en fonction du type de passion dans l'engagement développé (à savoir une passion obsessive ou une passion harmonieuse), des effets bénéfiques ou délétères sont observés chez les individus engagés. Cet article nous propose une explication de ce phénomène et le désengagement de certains bénévoles, des pistes vers un changement de passion et en quoi s'intéresser au bénévolat est un véritable enjeu de santé publique.[-]